Coralie Camilli et Jérome Le Banner, un couple uni dans l'art du combat
On dit que les opposés s’attirent. Mais vous devez d’abord vous mettre d’accord sur ce que vous croyez, puis sur ce que vous voyez. Coralie Camilli, trentenaire corse, docteur en philosophie, étudie le Talmud et le Hagakure, ou la Bible des samouraïs, et se prend très au sérieux. Elle pèse 42 kilogrammes. Son partenaire est le kickboxeur Jérôme Le Banner.
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Présentation de Jérôme Le Banner
Voici l’histoire d’un Havrais qui a connu la gloire au Japon, Jérôme Le Banner. La retraite du normand, presque 50 ans et au teint hâlé, est sans cesse repoussée entre deux parodies de tout, des blockbusters à Fort Boyard. Jérôme Le Banner a gagné le surnom de « roi sans couronne » au pays du soleil levant après un combat qui restera dans l’histoire du kickboxing. A 49 ans, Jérôme Le Banner raconte l’histoire de sa carrière sportive.
Devant la caméra, il conserve le même comportement insouciant, le même regard perçant et le même sourire authentique. Certes, Geronimo, également connu sous le nom de Jérôme Le Banner, a beaucoup de flèches dans son carquois. En plus d’être l’un des combattants les plus célèbres de sa génération, il est un acteur connu dans l’industrie cinématographique. Une digne forme de rétribution pour un fils de la classe ouvrière dont l’avenir a complètement changé lorsqu’il s’est inscrit dans une salle de boxe.
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Le Banner, qui mesure 1,90 mètre et pèse 120 kilogrammes, est un adversaire redoutable depuis 30 ans. En kickboxing, il a eu 78 victoires et 22 défaites. Il admet qu’il excelle dans une discipline considérée comme brutale grâce à sa force, sa technique et sa folie. Avec l’aide de sa partenaire Coralia Camilli et de deux jeunes combattants, Geronimo partage désormais ses connaissances.
Présentation de Coralie Camilli
Coralia Camilli a été engagée par l’université l’année dernière en tant que professeur après avoir obtenu son doctorat. Cette année, elle donne des conférences dans diverses entreprises, comme pour allier philosophie et affaires. Elle passe également beaucoup de temps à voyager et à pratiquer les arts martiaux.
Elle a d’abord fréquenté le lycée de la ville de Bastia en Corse. Un très bon souvenir car en deuxième année de lycée, elle a découvert la philosophie de la lecture. Elle a eu 20/20 au GCSE et n’a pas eu de mérite ; elle a étudié juste pour le plaisir, ce qui lui a donné une longueur d’avance en dernière année. Son directeur de thèse est le professeur Ali Benmahloof, dont les cours sur Wittgenstein étaient très conceptuels et dont la gentillesse et le soutien dans la poursuite des travaux ont été inestimables.
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Ses conférences orales, selon Coralie Camilli, sont toujours remarquablement précises . Chaque mot est réfléchi, il n’y a rien de superflu , tout est nécessaire et à sa place et il y a toujours le développement d’un concept clair. C’est un expert en logique, mais il travaille aussi avec la philosophie arabo-musulmane, ce qui fait de lui un homme aux multiples personnalités à cet égard.
Coralie Camilli tient également à mentionner le professeur Frank Fischbach, dont elle a toujours apprécié les conférences et dont elle a toujours lu les livres. Son travail sur la philosophie sociale en particulier, qui est sa spécialité et qui est rempli de références allemandes, me touche beaucoup. Ils sont brillants, audacieux, rigoureux, pleins d’idées novatrices et en prise avec la réalité.
Ses créations sont très motivantes. Coralie Camilli n’a jamais fait partie des élèves du professeur Gérard Bensoussan. Elle n’a donc jamais eu l’occasion d’assister à ses cours. Cependant, elle l’a rencontré à Strasbourg alors qu’elle travaillait sur sa thèse. Elle avait lu tous ses écrits car la philosophie juive était sa spécialité et elle était traitée dans beaucoup d’entre eux.
Coralie Camilli était passé maître dans l’art de combiner une rigueur implacable dans l’argumentation avec une générosité sincère dans l’exécution, comme en témoignent ses ouvrages de référence sur sur le marxisme, la philosophie allemande et la pensée juive. Elle perçoit les choses telles qu’elles sont réellement.
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Les livres préférés de Coralie Camilli
« Ainsi parlait Zarathoustra », est un livre dont elle ne peut se passer. À l’âge de quinze ans, elle en a ramassé un exemplaire et l’a lu pour la première fois. Maintenant, elle connaît des passages entiers par cœur. C'est un texte dont le sens semble illimité, sans fin et en constante évolution. Il semble qu’il puisse l’accompagner toute sa vie et qu’elle découvre sans cesse de nouvelles choses à son sujet.
Selon Coralie Camilli, c’est un livre sans consolation, sans sympathie, sans seconde chance, si vous n’avez pas peur des falaises de la pensée. Il est audacieux, poétique, politique, visionnaire, et défie toute classification.
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En fait, elle s’est appropriée la phrase de Nietzsche et l’a appelée : « Ainsi parlent les coupables » pour l’un de ses livres sur le « procès Kafka ». Naturellement, cette page explique la référence !
Puisqu’ils sont les créateurs du Talmud, vaste recueil de traités contenant des commentaires sur le texte de la Torah, il y a trop d’auteurs pour n’en citer qu’un seul dont Coralie Camilli est tombée amoureuse au premier regard. Une collection de milliers d’interprétations sur tous les sujets imaginables, y compris le mariage, le désir, la cuisine, la politique, le meurtre, les interdits juifs, l’histoire, la relation avec Dieu et les relations interpersonnelles, est contenue dans soixante-trois traités écrits par des rabbins.
Des discussions logico-juridiques étonnamment abstraites succèdent aux discussions ouvertes, comme sur le thème de la beauté masculine. Les lois civiles coexistent avec les anecdotes les plus drôles de la vie des rabbins de l’époque. La liberté et l’intelligence sont ici en constante évolution.
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Les œuvres de Coralie Camilli
De nombreux livres de Coralie Camilli ont déjà été publiés. Le Temps et la loi, un recueil philosophique publié en 2013, traite du messianisme juif. Dans le livre susmentionné sur Kafka, For the Guilty to Speak, l’auteur propose une nouvelle interprétation du procès de Kafka du point de vue de la loi juive.
Le protagoniste du livre de Kafka, Josef K., est, selon Coralie Camilli, un exemple classique d’un homme innocent qui a été injustement condamné. Il prend une position opposée à la lecture conventionnelle. Il utilise la loi juive et ses sources (par exemple, la loi contre le parjure et la règle du Talion) comme preuve, selon Coralie.
Coralie Camilli écrit actuellement son prochain livre, qui portera sur la pensée martiale.
Source: Legit.ng
