Biographie d'Anna Cabana : âge, origine, partenaire, enfants, carrière...
Personnalité publique, journaliste politique et écrivaine passionnée qui transforme des personnalités politiques en personnages de roman, Anna Cabana a démontré qu’elle a plusieurs cordes à son arc. Sa proximité avec des personnes et les milieux célèbres l’a placée sous les feux des projecteurs. Très discrète, elle intrigue et séduit en même temps. Dans cet article, nous vous proposons le portrait de cette journaliste politique téméraire.
De son vrai nom Anna Bitton, la journaliste Anna Cabana est née le 6 aout 1979 à Montpellier, en France. Elle a réussi à se faire une place dans l'univers très fermé des journalistes politiques alors même qu'on pensait que c'était la chasse gardée des hommes. Si elle se considère comme « un bébé » dans l'univers des médias, ce n'est que par modestie. N'est pas Grand reporter politique à Le Point qui veut.
Présentation sommaire d'Anna Cabana
Nom de naissance | Anna Bitton |
Nom de célébrité | Anna Cabana |
Genre | femme |
Date de naissance | 6 Août 1979 |
Lieu de naissance | Montpellier, Hérault, Occitanie, France |
Age | 43 ans |
Signe astrologique | Lion |
Nationalité | française |
Profession | journaliste écrivaine |
sexualité | hétérosexuelle |
Statut matrimonial | mariée |
Ancien mari | Yves Cabana |
Mari actuel | Jean-Michel Blanquer |
Enfant | une fille |
Médias | I24News, Le Journal du dimanche, BFM TV, France Inter, Le Point, Marianne |
Biographie d'Anna Cabana
Anna Cabana est née le 6 août 1979 à Montpellier, de parents Marocains juifs. Sa mère, professeur de maths, et son père médecin étaient passionnés par la psychanalyse. Ils étaient également engagés dans des coopératives agricoles du sud de la France.
Les parents de la petite Anna Bitton se sont séparés alors qu'elle était encore toute petite. Elle a grandi entre Aix, Nîmes et Annecy, au gré d’une garde alternée un peu particulière. Elle passait un an avec sa mère, puis avec son père. Ses grands-parents ont ensuite été son refuge.
« Le Maroc fut le point fixe de ma vie. Mes grands-parents y vivaient. C’était un peu mon refuge, alors que mes parents étaient très mobiles, sur tous les terrains, géographiquement, affectivement ».
Bonne élève, Anna a trouvé sa voie dans le français, les mathématiques et le latin. «Je lisais des contes et je trouvais que les princesses, il n’y avait rien de mieux dans la vie ! », s'en est-elle souvenue. Si ses parents lisaient Libération, la politique ne faisait pas partie de ses amours. Pourtant, c'est à Libération qu’elle a décroché son deuxième stage pendant l’été 2002, son diplôme en main.
Quoique n'ayant pas fait des études de journalisme, la jeune diplômée avait dû agacer Jean-Michel Thénard au téléphone pendant des mois pour avoir son stage. Le chef du service de politique à Libération avait alors transgressé la règle en vigueur au journal pour accueillir la téméraire Anna Bitton.
Anna Cabana, happée par le journalisme
A Libération, la ténacité de la jeune stagiaire lui a permis de décrocher son premier sujet. Toutes ses propositions ont été littéralement soufflées jusqu'au jour où lui est venue l'idée de faire un portrait de Cécilia Sarkozy. Thénard a trouvé l'idée géniale et, contre tout attente, l'épouse du ministre Sarkozy lui a ouvert ses portes.
« J’y suis allée au bluff, j’avais dit au cabinet, à Louvrier, que c’était avec ou sans elle. À Beauvau, Sarkozy m’a accueillie avec Cécilia. J’étais impressionnée. C’était la première fois que je rencontrais un ministre. Moi, je vivais encore dans un monde de littérature… », s'en est-elle émue face à Marc Endeweld. Elle est partie de Beauvau avec assez d'éléments pour faire un portrait intitulé « Cécilia, la Sarko sosie » publié le 12 août 2002, et un article sur les femmes de ministres intitulé Ministres : la préférence familiale.
La carrière d'Anna Cabana qui démarrait ainsi sur les chapeaux de roues était très loin de ce dont elle avait rêvé. Elle a fait des études en hypokhâgne à Henri IV avant de se lancer dans le journalisme. Plus jeune, elle aspirait à une carrière de critique littéraire. Ses pas en ont été détournés par des journalistes comme Christophe Barbier et Éric Mandonnet. Elle les a croisés dans les couloirs de L’Express, où elle a fait un précédent stage.
Christophe Barbier lui a exprimé son souhait de la voir travailler dans son service politique avant qu'Éric Mandonnet lui montre le lien qu'entretiennent littérature et politique. « Moi, je n’étais pas du tout politisée, et j’avais du mal à voir ma légitimité, mais j’ai constaté le plaisir que je pouvais y prendre, en racontant les politiques comme des êtres humains sur une scène de comédie humaine », a-t-elle confié à Marc Endeweld.
C'est finalement sa rencontre avec Nicolas Domenach qui a basculé le destin de la jeune étudiante dans le journalisme politique. L'éditorialiste politique de Marianne a grandement influencé l'orientation professionnelle d'Anna Cabana. « C’est ce qui fait que je suis devenue journaliste politique. J’étais tellement admirative de son travail que je voulais me mettre dans ses pas », a-t-elle précisé.
De Libération à Marianne, Anna Cabana séduisait
Quand, séduit par ses écrits à Libération, Domenach l'a appelée à l'été 2002, la jeune journaliste en herbe y a vu un signe de la providence. « À la fin de l’été, je reçois un coup de fil de Nicolas Domenach. Il m’a lue pendant les vacances et me dit “ Vous ne connaissez vraiment rien à la politique, mais vous avez l’air d’aimer travailler. Il y a un truc, il y a un truc… Je ne sais pas vraiment quoi, car le style est un peu ampoulé, mais il y a un truc” », a-t-elle raconté.
En 2002, Anna Cabana s'est donc pleinement lancée dans une carrière de journaliste politique en intégrant la rédaction de l’hebdomadaire Marianne. Elle n'avait que 23 ans. En 2007, Le Point en a fait l'un de ses grands reporters. La journaliste a occupé ce poste pendant une dizaine d'années.
Au même moment, elle a travaillé entre 2010 et 2013 pour le compte de France Inter puis, la star montante du journalisme politique est devenue éditorialiste pour BFMTV, à partir de 2013.
En 2016, elle a intégré Le Journal du Dimanche comme rédactrice en chef politique. Un an après, elle a commencé à présenter une émission qui l'a davantage mise en vedette, Conversations avec Anna Cabana, diffusée sur i24news. Elle continue d'y recevoir les grandes personnalités de la scène politique en France.
La tumultueuse carrière littéraire d'Anna Cabana
La passion d'Anna Cabana pour la littérature n'a d'égal que son attachement à la littérature. Sous sa plume, cinq essais ont jailli, dont Cécilia qui est sorti en 2008. Ce livre a révèle « la face cachée de l'ex-Première dame », comme le précise son sous-titre.
Alors que l'écrivaine y voyait « un cadre pour qu'elle soit comprise par les gens », la première dame d'alors n'a pas digéré la sortie du livre. Cécilia Sarkozy a attaqué l'auteure du livre. Anna Cabana s’est étonnée de cette réaction. « J’ai mal vécu le fait qu’elle m’attaque. Car, en fait, je la donne à comprendre. Je fournis le cadre pour qu’elle soit comprise par les gens. Il n’y pas plus plaidoyer pro Cécilia Sarkozy que mon bouquin en fait… J’étais une môme fascinée par Cécilia Sarkozy, je lui ai même dédicacé ! Aujourd’hui, ce livre, je ne le ferai plus comme ça », a-t-elle regretté.
Anna Cabana a ensuite publié Villepin : La verticale du fou, en 2010 puis, en 2011, Juppé, une biographie sur la vie et la trajectoire politique d’Alain Juppé.
L'année d'après, c'est le trio Hollande-Royal-Trierweiler qu'elle expliquait dans un autre essai qu'elle a intitulé Entre deux feux, co-écrit avec Anne Rosencher. En 2016, alors qu'on la croyait essoufflée par les nombreuses polémiques dont elle avait fait l'objet, Anna Cabana a rebondi avec deux essais : Quelques minutes de vérité et Un fantasme nommé Juppé.
L'auteure ne s'est pas contenté d'écrire des essais. Elle a également signé un roman intitulé Inapte à dormir seule dont le titre a fait polémique. Certains se sont demandés s'ils ne s'agissait pas d'une façon implicite pour Anna de révéler son instabilité sentimentale et sa soif permanente de nouvelles aventures amoureuses.
Elle a déconstruit cette interprétation, lors d’une interview. Le Point Culture a présenté le premier roman de la journaliste écrivaine comme « un roman grave et charmant qui vous balade des pires chagrins à un éloge de la frivolité ».
Anna Cabana journaliste a également réalisé de nombreux documentaires télévisés que France 3 a diffusés, notamment La droite a-t-elle tué Nicolas Sarkozy, diffusé le 8 Mai 2013, Hollande et nous diffusé le 7Avril 2014 et François Fillon, la dernière course diffusé le 17 Octobre 2016.
Avec son article intitulé Sarkozy-Villepin, histoire secrète d’une haine, paru en 2009 dans le journal Le Point, Anna Cabana a reçu le prix Louis Hochette. Récemment, elle a été placée à la direction de la rubrique Livres du Journal du Dimanche où elle travaillait déjà au service politique. Cette affectation s'est justifiée par sa relation avec un homme politique de grande envergure.
Vie privée d'Anna Cabana
Anna Cabana s’est abstenue, dans la majorité des interviews où elle se raconte pourtant, de parler de ses histoires de cœurs.
Elle s'est mariée en 2009 avec Yves cabana, directeur général des services du conseil départemental des Yvelines et fils d’un ancien haut fonctionnaire d’origine espagnole, Camille Cabana. Ce dernier a été le ministre de Jacques Chirac de 1986 à 1988. En 2015, Anna Cabana est devenue mère d'un enfant qu'elle a réussi à garder dans l'anonymat.
Yves et Anna Cabana ne se sont pas accordés pendant de longues années comme mari et femme. Ils se sont séparés à l'amiable. Anna Cabana maman est aussi travailleuse qu'Anna Cabana journaliste et écrivaine. En effet, son enfant, elle y veille avec beaucoup d'attention.
En 2020, le magazine Voici a révélé, dans son numéro du vendredi 10 juillet, une relation amoureuse entre Jean Michel Blanquer, Ministre de l’éducation nationale des gouvernements Philippe et Castex et Anna cabana.
A l'effet d'éviter tout éventuel conflit d’intérêt relativement à sa nouvelle relation, le Journal du Dimanche a opéré un changement de poste en lui confiant la direction des Pages Littéraires, loin du service politique où elle officiait jusque-là.
En janvier 2022, Anna Cabana et Jean Michel Blanquer se sont discrètement mariés. Le public n'a pas attendu pour la soupçonner d'être coupable d'« entorse déontologique ». Sur les réseaux sociaux, on a longuement commenté sa présentation d'une émission consacrée à la polémique impliquant son mari, autour de l'élaboration des protocoles sanitaires.
Selon elle, il aurait été « surréaliste de ne pas parler de la crise politique du jour ». Libération a alors réouvert « le procès en objectivité des journalistes », en soulignant que la journaliste avait omis sa situation maritale.
Pour s'en défendre, Anna Cabana a précisé qu'elle n'aurait pas présenté l'émission si la chaîne le lui avait demandé. Saisi à propos de cette édition de Conversations avec Anna Cabana, le Conseil de déontologie journalistique et de médiation a publié un avis le 12 avril 2022, y indiquant que la journaliste s'est bien rendue coupable d'un manquement aux règles de déontologie du journalisme en animant un débat portant sur l'activité de son mari, sans dévoiler sa relation aux téléspectateurs.
Le Conseil de déontologie journalistique et de médiation a estimé qu’elle s'est mise en situation de conflit d’intérêts.
Source: Legit.ng