Bruno Cormerais : biographie, femme, boulangerie, photos, carrière
Bruno Cormerais s'est assuré une place de choix dans la cuisine française en prenant les rênes de la plus grande émission de France consacrée à la boulangerie. Il y est parvenu surtout de part son exceptionnel parcourt de boulanger. Le meilleur ouvrier de France en boulangerie de l'année 2004 trône sur une impressionnante carrière. Nous vous entrainons sur les traces aux relents de farine de blé de Bruno Cormerais.
Bruno Cormerais est l'un des plus grands boulangers de France. Comme Maïté et Michel Sarran, il est devenu, bien malgré lui, une vedette du petit écran en partageant sa passion pour la boulangerie. Il est né le 17 juillet 1969 à Lagny-sur-Marne où il a vite développé un goût poussé pour la cuisine en regardant sa mère et sa grand-mère préparer leurs recettes traditionnelles.
Présentation sommaire de Bruno Cormerais
Nom de naissance | Bruno Cormerais |
Date de naissance | 17 juillet 1969 |
Lieu de naissance | Lagny-sur-Marne, Seine-et-Marne, Île-de-France |
Age | 53 ans |
Signe astrologique | Cancer |
Nationalité | française |
Activités | boulanger, animateur de télévision |
Situation matrimoniale | en couple |
Enfant | 1 |
Frère | 1 |
Ethnicité | caucasien |
Distinction | Meilleur Ouvrier de France (2004)Médaille Or à la Foire d'ArpajonMédaille Argent à Romorantin et Baguette de ParisMédaille Bronze à Bourges |
Bruno Cormerais Officiel | |
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Biographie de Bruno Cormerais
« L'intelligence de la main, c'est l'apprentissage d'une vie. » C'est sur cette maxime que Bruno Cormerais a fondé son ascension dans le milieu de la restauration.
L'un des meilleurs ouvriers de France est né et a grandi à la campagne. Il s'y est rapidement mis à l'école de la cuisine, ayant pour professeures sa mère et sa grand-mère dont la mère était, elle aussi, cuisinière pour les Rothschild. « Peut-être que c’est dans la lignée de notre famille », pense-t-il. Les parents de Bruno avaient un potager selon la tradition familiale.
Les gestes précis de sa mère devant ses marmites, les odeurs de plats du département de Seine-et-Marne et leur effet sur ses papilles gustatives ont sans doute contribué à faire de la cuisine une passion pour le petit Bruno Cormerais. Il n'avait que 16 ans quand il a décidé de donner vie à ses rêves en commençant un apprentissage dans la structure d'un proche de la famille. Ce « maitre d'apprentissage » lui a enseigné des valeurs telles que le respect des autres, le sens de l'effort et du travail.
Bruno Cormerais affirme être issu « d’un milieu très modeste » .Il n'était pas un élève exceptionnel, mais il a eu la chance de grandir sous les ailes de sa mère et grand-mère aux côtés de qui il a partagé « de beaux moments culinaires ».
Il pense d'ailleurs que c'est cette période de sa vie qui lui a donné l'envie de devenir boulanger.
En 1986, Bruno Cormerais a décroché un certificat d'aptitude professionnelle de boulanger. Il a enchainé, l'année d'après, avec un CAP en pâtisserie et son brevet de maîtrise (BM) en boulangerie, il l'a obtenu en 1992.
C'est au gré de ses rencontres qu'il s'est frayé son chemin dans l'univers de la cuisine française, notamment avec Bernard Burban, chef au Ritz et Patrick Castagna, boulanger et le meilleur ouvrier de France entre autres. « Quand on croise des personnes de cette envergure, ça vous bouscule, et ça donne envie de toucher les étoiles », a-t-il avoué.
Une exceptionnelle carrière de boulanger et le passage à la télévision
Pendant 17 années, Bruno Cormerais a travaillé avec un meunier comme conseil itinérant. En sa compagnie, il allait d'une boulangerie à une autre pour enseigner la fabrication du pain au levain.
Ce sont pourtant les nombreux concours auxquels il a participé qui l'ont fait connaitre. En 2004, après s'être préparé pendant 4 années, il a reçu le sacre du Meilleur ouvrier de France en boulangerie.
Il a ensuite acquis une boulangerie à Bussy-Saint-Georges dans le Seine-et-Marne, en 2007. « J’ai travaillé avec différents meuniers, dont Yvon Foricher, qui possède le moulin des Gaults, à Poilly-lez-Gien. Yvon était déjà propriétaire d’une boulangerie, la Riaudine, à Gien, qu’il souhaitait délocaliser pour l’agrandir. Un jour, il m’appelle et m’annonce : "j’ai trouvé un local. Tu vas aller voir si ça te plaît et tu me rappelles « L’emplacement est extraordinaire ». Mes parents, mon frère, habitent aujourd’hui la région. Alors, je me suis associé avec Yvon », a-t-il raconté.
En 2018, il a cédé sa boulangerie à Nadège et Gilles Garochau avant d'en ouvrir une nouvelle quelques années après. En avril 2021, Bruno a ouvert une boulangerie en compagnie d'un à Gien dans le Loiret, puis, en janvier 2021, une autre à Bourcefranc-le-Chapus en Charente-Maritime, en partenariat avec deux boulangers, Étienne Rousseau et Tony Gibie.
En 2013, Bruno Cormerais était âgé de 44 ans quand il a pris les rênes de l'émission La meilleure boulangerie de France. Il l'a animée entre 2013 et 2015 avec le boulanger Gontran Cherrier. A partir de 2016, il est apparu à l'écran dans le cadre de cette émission aux côtés du cuisinier Norbert Tarayre. Diffusée sur M6, l'émission est l'un des plus grands succès de télévision de la dernière décennie en France. Pourtant, son présentateur n'a pas accepté d'en conduire la destinée dès le début.
« Lorsque M6 m’a appelé pour me proposer de participer à cette émission, je leur ai quasiment raccroché au nez », a-t-il fait savoir. « Je venais de m’installer et je ne me voyais pas du tout me mettre en avant dans une émission, quelle qu’elle soit. Ils ont insisté, ont demandé à me rencontrer pour une demi-heure. J’ai accepté et ils sont restés cinq heures », a-t-il ajouté.
Bruno Cormerais a finalement trouvé en cette proposition l'occasion de promouvoir son métier et projeter un peu de lumière sur ce à quoi il est confronté chaque jour. « Nous montrons des boulangeries et des artisans. Alors si je peux aider à valoriser des personnes et un métier, ça me va. Voilà pourquoi j’ai dit oui », a-t-il précisé.
Le boulanger a d'abord animé l'émission avec Gontran Cherrier puis avec Norbert Tarayre, respectivement boulanger et cuisinier. Il a comparé leur duo à celui de Danny Wilde et Brett Sinclair.
Si ses débuts à l'émission n'ont pas été faciles, il a su relever le challenge grâce à son entourage.
Je ne savais pas trop comment m’y prendre et le défi était là pour moi. J’ai toujours aimé être caché, sans photographe ni cameraman. Mais ce qui m’a réellement permis de me confronter à ce défi, c’est l’entourage. Le fait d’avoir autour du moi des personnes que je respecte. C’est comme pour gagner une médaille aux Jeux Olympiques, c’est un travail d’équipe.
Meilleur ouvrier de France
En 2004, Bruno s'est présenté au concours du meilleur ouvrier de France. Il a été encouragé à cet effet par Bernard Burban dont il avait fait la connaissance quelques années plus tôt.
J’ai passé mon CAP boulanger, mon CAP pâtissier, mon brevet de maîtrise… Je suis ensuite parti à Berlin faire mon service militaire, au moment de la chute du mur. Quand je suis revenu, j’ai passé des concours. Il y en a de nombreux dans notre profession, dont beaucoup se déroulent pendant des foires. J’en ai gagné certains, perdu d’autres… Et puis, j’ai rencontré Bernard Burban, Meilleur ouvrier de France et ancien chef du Ritz. C’est lui qui m’a incité à me présenter au concours du Meilleur ouvrier de France. Ce que j’ai fait en 2004.
Grâce à ses quatre années de préparation, le jeune boulanger a décroché la palme du meilleur ouvrier de France en boulangerie. Il s'était préparé « en testant les recettes, en les modifiant à chaque essai. »
La difficulté dans notre métier est de créer la surprise, car le palais et l’œil s’habituent, les saveurs ne se révèlent pleinement que la première fois que l’on goûte une recette. Donc à chaque essai, on cherche à apporter quelque chose qui va rendre notre recette étonnante.
Après 24h passées en loge à choisir des ingrédients, préparer sa pâte, la pétrir, la faire fermenter, la découper, la mettre en forme, Bruno a été retenu parmi les cinq finalistes. Il a ensuite été lauréat de nombreux autres concours, notamment celui de la Foire d'Arpajon où il a décroché la Médaille d'Or, ceux de Romorantin et de la Baguette de Paris qui lui ont valu la Médaille d'Argent, et celui de Bourges où la Médaille de Bronze lui a été accrochée au cou.
Transmission de l'héritage
Reconnaissant des mains qui lui ont été tendues au début de sa carrière, Bruno Cormerais n'a pas hésité à transmettre son savoir-faire aux autres. C'est ainsi qu'il a multiplié des vidéos pendant le confinement pour partager ses recettes de boulangerie.
« J’aimais ce que je faisais, je me sentais guidé. Et aujourd’hui, c’est mon tour de transmettre. C’est le sens de l’histoire. Voilà pourquoi durant le confinement, j’a créé des tutos sur Youtube. Les gens se sont mis en cuisine, j’avais envie de les aider, de transmettre notre patrimoine », a-t-il précisé.
Il caresse aujourd'hui le rêve d'ouvrir un centre de formation pour des jeunes qui ont pour ambition de devenir boulangers.
Je veux ouvrir un centre de formation pour les gens qui ont envie de faire ou de découvrir notre métier. J’ai rencontré tellement de personnes au parcours atypique. Des comptables, des banquiers, des avocats qui voulaient se reconvertir… Je veux aussi m’adresser aux jeunes qui sortent de l’école. Leur niveau est complètement décalé par rapport aux besoins réels en boulangerie et en pâtisserie. Les centres de formation sont de vrais dinosaures ! On va les aider à se remettre à niveau. L’école sera également ouverte aux professionnels qui veulent se perfectionner et aux particuliers qui veulent apprendre à faire un pain ou un gâteau spécifique. Les enfants seront également les bienvenus !
Source: Legit.ng