Biographie d’Alpha Blondy: âge, fortune, albums, carrière
Pionnier du reggae en Afrique, Alpha Blondy peut se targuer de trainer près de quatre décennies de carrière partout où il va dans le monde. Le chanteur ivoirien est l'une des personnalités africaines les plus influentes de sa génération. En 2005, le promoteur de la radio Alpha Blondy FM a été nommé l’Ambassadeur des Nations Unies pour la paix en Côte d’Ivoire. Avec ses 19 albums enregistrés entre 1982 et 2021, Alpha Blondy ne s'est pas fait que des amis. Son engagement pour l'amélioration des conditions de vie des Ivoiriens lui a souvent valu d'être pris pour cible par les dirigeants de son pays. Cet article retrace le parcours de Seydou Koné, dit Alpha Blondy.
A l'état civil, Alpha Blondy est Seydou Koné. Le chanteur est né le 1er janvier 1953 à Dimbokro, le chef-lieu de la région de N'zi, un fief du royaume Baoulé. Depuis 1982, il porte le message de la paix, de l'amour et de la tolérance entre autres, à travers ses morceaux reggae chantés en français, en dioula, en anglais et en baoulé.
Présentation sommaire d'Alpha Blondy
- Nom de naissance: Seydou Koné
- Pseudonyme: Alpha Blondy
- Genre: homme
- Date de naissance: 1er janvier 1953
- Âge: 68 ans
- Signe du zodiaque: Capricorne
- Lieu de naissance: Dimbokro, région de N'zi, Côte d'Ivoire
- Résidence actuelle: Cocody, Abidjan, Côte-d’Ivoire
- Nationalité: ivoirienne
- Ethnicité: noir
- Religion: Islam
- Sexualité: hétérosexuel
- Taille en pieds: 5'6"
- Taille en centimètres: 172 cm
- Couleur des cheveux: noire
- Couleur des yeux: noire
- État matrimonial: marié
- Epouse: Aelyssa Darragi
- Ancienne épouse: Ran-Young Hong
- Enfants: Ismael Koné, Soukeïna Koné, Aminata Koné
- École: lycée normal de Korhogo,
- Collège: Geneva School of business, Hunter College, l'université Columbia
- Métier: chanteur, auteur-compositeur
- Valeur nette: 215 millions d’euros
- Facebook: Alpha Blondy Officiel
- Instagram: alphablonde.official
- Twitter: ALPHA BLONDY
Enfance et scolarité d'Alpha Blondi
En 1962, Alpha Blondi a rejoint sa mère à Korhogo avant d'être conduit par celle-ci à Odienné où son mari travaillait pour la Compagnie française de Côte d'Ivoire, la CFCI. Le petit Seydou Koné y a passé dix ans. Très tôt, le jeune garçon s'est révélé comme un véritable leader. Il a notamment été porté à la tête de la section locale du Mouvement des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (MEECI).
Il a alors acquis le nom d'Elvis Blondy à cette époque. La même année, c'est au lycée normal de Korhogo qu'il a poursuivi ses études en classe de seconde. C'est là qu'il a formé un groupe de chanteurs avec plusieurs camarades.
En 1973, le jeune Seydou Koné s'est envolé pour Monrovia au Libéria. Pendant treize mois, il y a pris des cours pour améliorer son anglais. Pour subvenir à ses besoins de jeune étudiant, il a donné des cours de français en retour.
Trois années plus tard, son périple l'a conduit à New York aux Etats-Unis. Pour y étudier l'anglais commercial, il a pris une inscription à la Geneva School of business. Il y est resté pendant trois mois avant de s'inscrire au Hunter College pour prendre des cours de langue accélérés. A l'issue de cette formation, Alpha Blondy a passé haut la main le test qui lui a ouvert les portes de l'American Language Program de l'Université Columbia. Il n'y est resté que peu de temps, a ensuite quitté New York et s'est installé à Waco, au Texas.
Découverte du reggae et début de la carrière d'Alpha Blondy
Lors de son passage à New York, Alpha Blondy est tombé sous le charme du reggae, rythme dont il a fait la découverte lors d'un concert des Jamaïcains de Burning Spear en 1977. Dès lors, il a intégré plusieurs groupes, les uns après les autres, où il a commencé à chanter. Dans son esprit, germait déjà l'idée d'enregistrer un disque.
A cette époque, la chance a tourné en sa faveur. Il a rencontré le jamaïcain Clive Hunt, qui l'a introduit auprès de The Sylvesters, un groupe formé par une famille de dominicains connue dans les petites salles de l'État de New-York où elle se produisait régulièrement.
Pour poursuivre le rêve de faire carrière dans la musique, Alpha Blondy est parti du Texas et a commencé à donner des spectacles en première partie des Sylvesters. On l'a alors découvert chantant ses propres compositions. Burn Down the Apartheid, Bory Samory et War de Bob Marley chanté en français sont entre autres titres qui constituaient son répertoire.
Sous la coupole de Clive Hunt, il a enregistré huit chansons au studio Eagle Sound à Brooklyn. Mais sa désillusion a été grande quand il a commencé à comprendre que son disque ne sortirait jamais. Après une attente interminable qui a duré quatre ans, Alpha Blondy est rentré en Côte d'Ivoire. Mais si ses espoirs ont été brisés, tout n'était pas fini pour le jeune Ivoirien qu'il était.
Jah Glory, le premier album
En 1981, Roger Fulgence Kassy, un vieil ami d'Alpha Blondy, lui a proposé un passage dans l'émission qu'il animait à la télévision ivoirienne.
Son passage à la télévision a été une telle réussite que le chanteur a été approché par Georges Benson qui lui a proposé de produire son premier album. Jah Glory est sorti entre la fin 1982 et le début 1983 chez Syllart Records, le label africain du producteur Ibrahima Sylla. Avec le titre phare de cette album, Brigadier Sabari celui que l'on découvrait alors sous le nom d'Alpha Blondy a fait sensation. Dans ce titre chanté en dioula, le chanteur de reggae relatait "l'opération coup-de-poing" de la police ivoirienne à laquelle il avait assisté.
Avec Jah Glory, Alpha Blondy a immédiatement connu le succès. A l'occasion, le reggae a été adopté par les Ivoiriens. Les Africains s'y sont frottés de façon générale. Les nombreux fans d'Alpha lui ont collé l'étiquette de Bob Marley ivoirien.
L'écho du succès d'Alpha Blondy a atteint l'Europe. Le vent en poupe, il a sorti un maxi 45 tours intitulé Rasta poué. En seulement quelques jours, le maxi est devenu le disque à avoir dans sa discothèque.
En 1984, Alpha Blondy s'est installé à Paris où il a signé avec la firme Pathé-Marconi et enregistré son deuxième album. Ce dernier a été mixé à Londres.
Entre ses séances d'enregistrements, Alpha Blondy a fait une énorme tournée, principalement en Afrique de l'Ouest. Ses concerts réunissaient parfois des milliers de jeunes surexcités.
Après son court séjour à Paris, Alpha Blondy est retourné en Côte d'Ivoire où il a sorti son troisième album, Apartheid is Nazism, en 1985.
En 2011, il a chanté au sein du Collectif Paris Africa aux côtés de 60 artistes. La chanson Des ricochets a été enregistrée au profit de l'action de l'UNICEF pour les enfants de la Corne de l'Afrique.
En 2014, il a chanté On n'oublie pas, un titre écrit par Serge Bilé. Avec de nombreuses autres célébrités comme Jocelyne Béroard, Tanya Saint-Val, Harry Roselmack, Admiral T, Jean-Marie Ragald et Chris Combette, Alpha a rendu un hommage aux 152 victimes martiniquaises du crash du 16 août 2005 à travers cette chanson dont l'autre objectif était de soutenir l'Association des Victimes de la Catastrophe Aérienne à récolter des fonds.
Le 14 février 2015, la Radio Alpha Blondy FM 97.9 a ouvert ses porte aux public à la faveur de son inauguration.
Discographie d'Alpha Blondy
- 1982: Jah Glory
- 1984: Cocody Rock!
- 1985: Apartheid Is Nazism
- 1986: Jérusalem
- 1987: Revolution
- 1989: The Prophets
- 1992: Masada
- 1993: SOS Guerre Tribale
- 1994: Dieu
- 1996: Grand Bassam Zion Rock
- 1998: Yitzhak Rabin
- 2000: Elohim
- 2002: Merci
- 2007: Jah Victory
- 2011: Vision
- 2013: Mystic Power
- 2015: Positive Energy
- 2018: Human Race
- 2021: Eternity
Source: Legit.ng