Qu'est devenue Eléonore Klarwein, l'actrice de « Diabolo menthe » ?
Éléonore Klarwein est une actrice et mannequin française née le 31 août 1963 à Paris. Pendant de nombreuses années, elle a dirigé plusieurs agences de mannequins. Elle n'est pourtant pas plus connue pour les agences qu'elle a contribué à créer que pour son arrivée au cinéma en 1977, quand elle a incarné le personnage Anne Weber dans le film-culte Diabolo menthe de Diane Kurys. Qu'est-elle devenue ?
Après Diabolo Menthe de Diane Kurys en 1977, Éléonore Klarwein a joué dans 11 films au cinéma et à la télévision, entre 1978 et 2009. Elle n'a cependant jamais reçu autant de lauriers qu'avec son premier film. L'actrice française a également fait carrière dans le mannequinat.
Présentation d'Éléonore Klarwein
Nom de naissance | Éléonore Klarwein |
Date de naissance | 31 août 1963 |
Lieu de naissance | Paris, Île-de-France,France |
Age | 60 ans |
Signe astrologique | Vierge |
Mère | Sofi Bollack |
Père | Mati Klarwein |
Nationalité | française |
Profession | actrice |
Films notables | Diabolo menthe |
Eleonore Klarwein Officiel | |
el_klarwein |
Que devient Éléonore Klarwein ?
Après avoir quitté les plateaux de tournage, Éléonore Klarwein s'est convertie dans le mannequinat. Elle y a exercé pendant dix ans puis, elle a monté sa propre agence avec laquelle elle travaille désormais dans l'hôtellerie à Trouville, en Normandie. La comédienne est mère de quatre enfants.
46 ans après sa première apparition au cinéma, Éléonore Klarwein continue d'être interpelée dans la rue grâce à son rôle dans le film Diabolo Menthe. L'actrice a néanmoins exprimé sa gêne d'être toujours identifiée au personnage d'Anne Weber. Elle a également regretté de n'avoir pas tiré un réel profit du film dans lequel elle a joué alors qu'elle n'avait que 13 ans. Elle a précisé :
« Je me dis que ce film a rapporté beaucoup d’argent à pas mal de monde, mais rien à moi, à part les 10 000 francs de l’époque ».
L'actrice a ajouté que le distributeur l'a informée de ce qu'elle ne toucherait rien sur les ventes du DVD. « Or, si Diabolo est un souvenir magnifique, c’est aussi un boulet que je porte depuis quarante ans. (...) Donc quel intérêt, ce DVD, si tout le monde y gagne sauf moi ? Je crois être quelqu’un de gentil et j’aime faire plaisir, mais là, franchement... Finalement, ils me proposent 300 euros ! Ridicule. Je refuse », a indiqué Eléonore.
Biographie d'Eléonore Klarwein
Éléonore Klarwein est née le 31 août 1963 à Paris. Elle est la fille du peintre Mati Klarwein et de la styliste et peintre Sofi Bollack. C'est cette dernière qui a encouragé sa fille à se lancer dans le cinéma dès son bas âge. La jeune Eléonore est ainsi devenue actrice à seulement 12 ans, et elle a obtenu l'un des premiers rôles du film Diabolo Menthe de Diana Kurys, un an plus tard.
Dans cette comédie dramatique qui racontait l'histoire de deux sœurs adolescentes au cours de l'année 1963, la jeune actrice a incarné l'une de ces sœurs, Anne Weber. Cette dernière étudiait dans un lycée parisien comme sa sœur, le lycée Jules-Ferry, où le film a été tourné.
C'est par le biais d'une amie de sa mère qu'Éléonore Klarwein avait été retenue dans le casting du film. « Ma mère avait une amie agent qui a transmis ma photo à Diane Kurys », s'en est souvenue l'actrice dans les colonnes de France-Soir en 2011. Elle a ajouté qu'elle était en vacances à Majorque quand l'information de sa sélection lui est parvenue. « Je devais revenir à Paris le 1er août, ce qui ne m'enchantait pas tant que ça. J'avais l'impression de rentrer à l'école un mois plus tôt », a raconté Éléonore.
Comment Éléonore Klarwein a-t-elle vécu sa première expérience au cinéma ?
Si le long-métrage Diabolo menthe n'a pas tardé à devenir un succès, la jeune actrice d'alors est sortie du tournage avec un sentiment mitigé. Elle avait en effet été déstabilisée par certaines scènes qui l'impliquaient. Elle a raconté :
« D'abord, celle où j'ai mes règles, parce que je ne les ai pas dans la réalité et parce que ça touche à l'intime. Ensuite, celle où je prends un bain avec ma sœur qui me met ses doigts de pied dans la bouche. Dégoûtant. En plus, je suis dans la baignoire et ça me gêne. Enfin celle où ma sœur me fait tomber d'un canapé : là, je me fais mal ».
À l'époque, Eléonore n'aurait pas parié qu'elle serait un jour retenue pour jouer dans un film, tellement elle se croyait en marge de la société, et elle se savait trop timide pour le cinéma. Elle a raconté qu'elle avait le sentiment « de ne pas avoir les codes », contrairement à sa mère, « peintre, styliste, très brune, très belle, fantasque, pleine de bijoux, excentrique, amie de Dali ».
A cause de la timidité de la jeune fille, elle avait refusé un rôle dans le film Attention, les enfants regardent avec Alain Delon, quelques années auparavant. Le succès de Diabolo menthe l'a persuadée de ce que le cinéma était sa voie, et lui a ouvert la porte à de nombreux autres projets cinématographiques.
Quels sont les autres films dans lesquels Éléonore Klarwein apparait ?
Un an seulement après la sortie de Diabolo Menthe, en 1978, Éléonore Klarwein a incarné la fille d'Annie Girardot dans deux films, Vas-y maman et La Clé sur la porte. Elle une photo d'elle a ensuite barré une une du magazine Elle puis, elle a été invitée sur le plateau d'une émission présentée par Michel Drucker.
La notoriété qui s'en est suivie a contraint la jeune fille à quitté l'école à l'âge de 16 ans. Mais n'a pas quitté le cinéma. Elle y est rester pour camper des personnages bien plus âgés qu'elle dans quelques films, compte tenu de sa croissance rapide.
Filmographie d'Éléonore Klarwein
- 1977 : Diabolo Menthe de Diane Kurys : Anne Weber
- 1978 : Vas-y maman de Nicole de Buron : Olivia Larcher
- 1978 : La Clé sur la porte d'Yves Boisset : Charlotte
- 1979 : Le Temps des vacances de Claude Vital : Marie
- 1983 : Surexposé de James Toback : Rivas Gang
- 1988 : Nuit de fête
- 1988 : Liebe ist stärker als der Tod (Téléfilm)
- 1990 : Le soulier magique (Téléfilm)
- 1991 : L'Amour coté en bourse (Road to Ruin) de Charlotte Brändström : la petite amie
- 1992 : Tous les garçons
- 1992 : André Baston de Laurent Ardoint : la meurtrière
- 2019 : Je ne sais pas si c'est tout le monde de Vincent Delerm : elle-même
Source: Legit.ng