Claude François : toujours une icône de la chanson française
Au début des années 70, comme partout ailleurs, le disco déferle sur la France et la star des années yéyé, c'est bien sûr Claude François. Voici 40 ans de cela qu'il a disparu, mais ses classiques font encore chanter et danser ses fans à travers le monde. Depuis, la France n'a jamais connu un artiste qui ait suscité autant d'engouement que Cloclo. Ses Claudettes, ses costumes à paillettes et ses tubes sont restés à jamais ancrés dans la culture populaire.
Retour sur la carrière d'un artiste hors norme qui à force d'exigence et de volonté s'est hissé au plus haut du show business.
Profil sommaire de Claude François
Nom complet | Claude François |
Surnom | Cloclo |
Date de naissance | 1 février 1939 |
Signe astrologique | Verseau |
Age | 39 ans |
Date de décès | 11 mars 1978 |
Lieu de naissance | Ismaïlia, Égypte |
Nationalité | française |
Biographie de Claude François
Claude François est né en février 1978 à Ismaïlia, en Égypte. Son père aimé François est français et sa mère Lucia Mazzei est italienne, il a aussi une sœur ainée Josette. La famille coule des jours heureux jusqu'à ce qu'un bombardement ne rase la villa familiale durant la seconde guerre.
Claude François est recueilli par sa grand-mère dans une maison plus proche des quartiers populaires où il fréquente des enfants d'horizons divers : Italiens, Maltais, Arabes. Il grandit auprès de ses oncles maternels musiciens qui l'initient au violon.
En 1956, ils sont expulsés d'Égypte quand Nasser nationalise le Canal de Suez. La famille rentre alors en France, s'installe à Monte-Carlo, puis à Nice et se retrouve en difficulté financièrement. À Monte-Carlo, Claude François commence dans un petit orchestre avec des amis. Il est batteur-percussionniste. Puis, il en devient le chanteur, en même temps, il se perfectionne à l'Académie nationale de musique.
En 1959, Claude François subvient aux besoins de la famille en intégrant l'orchestre de Marcel Blanchi. Au fil de ses pérégrinations, il croise Brigitte Bardot et Sacha Distel qui lui conseillent de monter à Paris. Entre-temps, il épouse la jeune danseuse Janet Woollacott.
Les débuts du chanteur Claude François
À Paris, Claude François connait des débuts difficiles, des auditions ratées et de maigres rémunérations. Sa femme, engagée comme danseuse à l'Olympia, le quitte pour Gilbert Bécaud. Mais à force de persévérance, il connait un premier succès avec Belles, belles, belles. Puis tout s'enchaine très vite, des plateaux à la une de Salut les copains, il finit par faire les premières parties de Dalida et des Spotnicks.
La maison de Claude François : le Moulin de Dannemois
En 1963, plusieurs de ses titres sont certifiés disques d'or. Claude François achète un appartement au cœur de Paris, avant d'acheter sa résidence appelé le Moulin de Dannenois dans l'Essonne où il installe sa mère et sa sœur. Pour lui, c'est une revanche sur la vie et le retour à la douceur des temps d'Ismaïlia. Claude François travaille alors scrupuleusement son image, celle du gendre idéal, il chante des chansons légères et vise un public féminin assez jeune qui l'idolâtre.
Ses fameuses Claudettes
En 1966, il s'entoure des mythiques Claudettes, quatre danseuses qui l'accompagnent partout et qu'il dirige parfois d'une main de fer. Il fera avec elles, son premier Olympia seul en décembre de cette même année. Chacune de ses apparitions déclenche alors des scènes de liesse comparables à celles provoquées par Elvis Presley. Claude François est au sommet de sa carrière. Avec Donna Donna et J’y pense et puis j’oublie, il pulvérise tous les records d'audience de l'époque.
La renommée de Cloclo dépasse les frontières françaises
Claude François collabore avec Elvis, qui reprend Parce que je t'aime mon enfant sous le titre My boy. Puis, il entame une tournée en Afrique noire qui connait un succès sans précédent. Durant ces années, de 1970 à 1978, Claude François continue à enregistrer des tubes dont son plus grand succès est Le téléphone pleure.
Le disque se vend à plus d'un million d'exemplaires l'année de sa sortie. À ce succès s'ajoutent Je vais à Rio, Alexandrie Alexandra et Magnolia for ever qui sont devenus des classiques incontournables. Claude François fait incontestablement partie des plus grands chanteurs français des années 70.
Claude François et ses amours
Après son premier mariage avec Janet Woollacott dont il divorce en 1967, Claude François vit une histoire d'amour avec France Gall pendant trois ans, ensuite avec Annie Phillipe. Cette dernière refuse de l'épouser, il se tourne alors vers la mannequin Isabelle Forêt avec laquelle il a eu deux enfants, Claude et Marc François, en 1968 et 1969 respectivement.
Autant pour conserver son image de cœur à prendre que pour protéger sa famille et ses enfants, il dissimule leur existence jusqu'à ce que Marc ait six ans. En 1972, au fil d'une histoire tumultueuse, le couple se sépare, Isabelle qui ne supporte pas la jalousie maladive du chanteur garde les enfants et pars vivre dans le sud de la France.
Claude François tente de refaire sa vie avec une autre mannequin, Sofia Kiukkonen mais le couple ne dure que 4 ans jusqu'en 1976. Puis enfin, il rencontre Kathalyn Jones qui devient sa compagne jusqu'à sa mort.
La mort de Claude François
La mort de Claude François a été particulièrement bien documentée et médiatisée, car l'artiste part au fait de sa carrière. Alors qu'il prend un bain, il ne peut s'empêcher de remettre en place l'ampoule de l'applique murale au-dessus de la baignoire.
Il s'électrocute alors sur des fils de cuivre dénudés et ni Kathalyn arrive à l'arracher, ni les pompiers qui essaient de le réanimer plus tard ne réussissent à le sauver. Claude François décède le 11 mars 1978 dans son appartement, 46 Boulevard Exelmans.
Son fils, Claude François Jr.
Claude François Junior est le fils de Claude François et d’Isabelle Forêt. Il est né le 8 juillet 1968 à Neuilly-sur-Seine. On le surnomme Coco. Ce dernier n’a que dix ans quand son père décède. Il est aujourd’hui producteur de musique et dirige la société Flèche production qui gère les œuvres musicales de Claude François. L’artiste avoue toucher des sommes à six chiffres en guise de redevances sur les œuvres de son père.
Source: Legit.ng