Nathalie Iannetta : qui est son mari Jean-Charles Sabatier ?
Nathalie Iannette est un visage très connu du public français, et singulièrement les téléspectateurs de Canal+, les abonnés du Canal football club. Son attachement au sport lui a valu d'être nommée conseillère auprès de François Hollande sur les dossiers liés au sport et à la vie associative. Elle partage sa passion pour le sport avec son mari, Jean-Charles Sabattier. Il est également journaliste et commentateur sportif qui travaille à Canal+ et beIn Sports.
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Le visage de Jean-Charles Sabattier est familier aux abonnés de La Buli de Charly, une émission hebdomadaire récapitulant tous les faits majeurs de la dernière journée de la Bundesliga. Comme sa femme, il est journaliste et commentateur sportif. On le compte parmi les meilleurs journalistes de France, au même titre que Ron Fournier, David Lemos ou France Pierron.
| Nom de naissance | Jean-Charles Sabattier |
| Date de naissance | 17 février 1967 |
| Lieu de naissance | Paris, Île-de-France, France |
| Age | 55 ans |
| Signe astrologique | Verseau |
| Ethnicité | caucasienne |
| Nationalité | française |
| Profession | journaliste sportif |
| Formation | Ecole Supérieure de Journalisme deParis |
| Début | 1980 à L'Equipe |
Qui est Jean-Charles Sabattier ?
Une enfance en Allemagne
Jean-Charles Sabattier est un journaliste sportif français né à Paris le 17 février 1967. Il a passé son enfance en Allemagne où il s'est installé avec sa famille, alors qu'il n'était âgé que d'un mois, en mars 1967. Il avait 15 ans lorsqu'il a assisté à l'agression de Schumacher sur Battiston, en compagnie d'amis allemands, tous scandalisés.
Jean-Charles a grandi à Tegel, dans l’arrondissement de Rheinickendorf, dans le Nord de l'Allemagne. Il y a fréquenté l’école primaire française, puis le lycée franco-allemand, un lycée international construit à Berlin.
A 19 ans, il a traversé le Rhin en sens inverse. En 1995, ses parents ont quitté Berlin, le jeune Sabattier avec eux. Il retournait ainsi en France pour ses études. Mais, il ne manquait pas la moindre occasion de faire un tour en Allemagne, où il avait laissé tous ses amis. « Et jusqu'à 25 ans, je vivais encore six mois par an en Allemagne », a-t-il précisé. On peut donc comprendre ses liens quasi indéfectibles avec la Bundesliga.
L'intégration de Jean-Charles Sabattier en France ne s'est pas faite sans heurts. « Les premières années étaient compliquées, je n’avais que Berlin en tête », a-t-il lancé à Ali Farhat lors d'une interview accordée pour So Foot.
Son nom français et ses papiers français n'y ont rien fait. « Je pensais comme un Allemand. Il m’a fallu du temps. Il faut dire que Berlin, c’est une ville qui ne te lâche jamais, quand tu l’as dans la peau, tu l’as vraiment dans la peau », a-t-il raconté.
Quand il est arrivé, Sabattier était complètement en déphasage avec les habitudes parisiennes. Il ne savait rien des films et chansons françaises. Tandis qu'il regardait les résultats du Tennis Borussia Berlin, autour de lui l'actualité était celle du Paris Saint-Germain.
Quoique totalement intégré à Paris, Jean-Charles Sabattier continue d'entretenir des liens forts avec l'Allemagne. Il lit des journaux allemands, capte des chaînes de radio allemandes et regarde la télévision allemande.
Sa maitrise d'économie et son diplôme de journaliste décroché à l'ESJ de Paris en poche, Jean-Charles Sabattier a commencé à travailler comme pigiste au quotidien L'Equipe en 1980. Il y est resté jusqu'en 1991.
En 1992, le journaliste a déposé ses valises à Eurosport. Il y a signé des articles pendant quatre années. Parallèlement, il s'est progressivement imposé sur les plateaux de Canal+, toujours sous sa casquette de journaliste sportif.
« La voix française » du football allemand
Sabattier a commencé sur Canal+ en commentant des matchs de football du championnat de France de football. Il est ensuite devenu la voix française de la Bundesliga, contre vents et marées.
« Ça a été dur et vraiment très long. En France, il y a un antagonisme systématique, et quel que soit le sujet, vis-à-vis de l'Allemagne. Avec une vraie défiance et pas mal de clichés. Ça a été dur de faire passer les messages, de faire comprendre ce qu'est la Bundesliga, d'expliquer ses particularismes. Au final, j'ai le sentiment d'avoir fait bouger le schmilblick quand même », a-t-il expliqué.
Il a pourtant intégré L'Equipe du dimanche comme le spécialiste du football allemand. Il couvrait ainsi les matchs des clubs allemands lors de la Ligue des champions. Jean-Charles Sabattier a également couvert des compétitions sportives américaines telles que l'US Open de tennis, des matchs de hockey sur glace de la NHL ou de basket-ball de la NBA. Avec Sabattier, le football allemand a acquis une place de choix dans les programmes du groupe Canal+.
Si les téléspectateurs devaient jadis attendre les fins d'émissions pour être informés sur l'actualité du football allemand, il leur était désormais possible d'être servi à travers des programmes spécialisés, notamment grâce à son journaliste VRP, le premier à bien parler d'un championnat jusque-là traité avec mépris par toutes les chaînes françaises, alors même que certains observateurs trouvaient la Bundesliga supérieure au championnat de France.
Selon Sabattier, « le déclic, ça a été la Coupe du monde 2006 en Allemagne ». C'est à partir de cette édition de la plus grand-messe du football mondial que le spécialiste du football allemand est devenu plus visible à l'antenne. Il a expliqué à Benoit Siohan que les téléspectateurs français ont découvert, à cette occasion, « l'esprit festif qui règne autour du football en Allemagne. Sans le côté hystérique des pays Latins ».
Dans Le Télégramme, il a ajouté que « les résultats des clubs allemands en Ligue des champions ont fait le reste.» Il a cependant reconnu qu'il reste encore beaucoup à faire pour donner à la Bundesliga toute l'audience qu'elle mérite, comparativement à la Liga espagnole. « Il faudrait qu'il y ait plus de joueurs français. L'an dernier, ils n'étaient que 11 dans le sillage de Ribéry, la locomotive », a-t-il conclu.
Comment le transfert de Jean-Charles Sabattier s'est-il opéré de Canal+ à BeIN Sports ?
En 2008, Jean-Charles Sabattier a obtenu la présentation du 11 d'Europe sur Canal+ Sport, tous les samedis. Quatre ans après, à la rentrée 2012, il a pris les rênes d'une nouvelle émission intitulée Der Spezialist. À la rentrée 2013, il a animé le Canal Champions Club aux cotés de Nathalie Iannetta et Pierre Ménès, lors des matchs des clubs allemands. Il a également pris les commandes de L'Equipe du Dimanche de façon sporadique en remplacement de Thomas Thouroude.
Lorsque les droits télé de Canal+ pour la Bundesliga ont expiré en septembre 2015, Sabattier a rejoint beIN Sports. Fidèle à sa terre d'adoption, il y a continué à commenter les affiches de la Bundesliga et les matchs européens des clubs allemands avec Patrick Guillou. Le journaliste y présente également, chaque semaine, La Buli de Charly, une émission qui fait le résumé des faits marquants de la dernière journée de la Bundesliga.
Comment le couple de Sabattier et Iannetta a-t-il géré les rumeurs d'infidélité de la journaliste ?
Nathalie Iannetta et son compagnon Jean-Charles Sabattier partagent leur quotidien depuis de nombreuses années. Ils sont parents de deux enfants, Salomé née en 2000 et Oscar né en 2003. Quand ils sont au travail, le tourtereaux jouent la carte du professionnalisme. « Il n’est plus sur L’Equipe du Dimanche cette année. Et quand il y était, on était Nathalie Iannetta et Jean-Charles Sabbatier, c’est-à-dire aucun lien », a-t-elle précisé.
Pourtant, à la maison, le couple est plus que soudé. Cela a souvent permis aux journalistes de traverser sereinement les zones de turbulence. Quand elle a été nommée conseillère auprès de François Hollande sur les dossiers liés au sport et à la vie associative en 2014, Nathalia Iannetta s'est retrouvée au cœur d'une folle rumeur qui la mettait en couple avec François Holland.
Elle n'a pas attendu pour faire un démenti sans appel dans les colonnes de Paris Match. « J'ai probablement pas mal de défauts mais je suis fidèle. Ma famille, mon homme, mes enfants, ils sont mes plus grandes réussites dans la vie. Je n'ai aucune casserole, si ce n'est dans ma cuisine. Exit les rumeurs. Je ferais une bonne gardienne de but : j'arrête bien les tirs », a-t-elle précisé.
Source: Legit.ng
