Quel est le salaire d'Olivier Rousteing, styliste en chef de Balmain ?
Tout comme Rousteing rime avec Balmain, le couturier et la maison de couture de luxe française filent le parfait amour depuis 2009. Adopté à sept mois, Olivier a réussi à se hisser sur le dôme de la capitale mondiale du luxe et de la mode, aux cotés d'autres grands créateurs actuels comme Marc Jacobs, Clare Weight Keller, Anthony Vaccarello et Nicolas Ghesquière entre autres. En tant que directeur artistique de la maison Balmain, Olivier Rousteing a pu se constituer une impressionnante fortune. Mais que gagne-t-il réellement ? Nous avons sorti la calculette.
Olivier Rousteing est un créateur de mode français né le 13 septembre 1985. Depuis 2011, il coordonne les activités de création de Pierre Balmain SA et les 16 magasins de la marque à New York, Londres, Los Angeles, Las Vegas, Miami, et Milan.
Présentation sommaire d'Oliviers Rousteing
Nom de naissance | Olivier Rousteing |
Genre | homme |
Date de naissance | 13 septembre 1985 |
Lieu de naissance | Bordeaux, Gironde, Nouvelle-Aquitaine, France |
Age | 37 ans |
Signe astrologique | Vierge |
Résidence actuelle | Paris |
Taille en centimètres | 174 |
Taille en pieds | 5'9" |
Poids en kilogrammes | 64 kg |
Poids en livres | 141 |
Parents | Lilou et Bruno |
Nationalité | française |
Profession | créateur de mode, DA de Balmain |
olivier_rousteing |
De la pouponnière à la haute couture
Olivier Rousteing est né le 13 septembre 1985 à Bordeaux, à quelques mois de Noel. Mais le petit n'a pas passé ses premiers réveillons aux cotés de ses parents. La douleur de la césarienne de laquelle il a surgi n'a pas changé l'avis de sa mère, qui s'était déjà résolue à s'en séparer. « Je pense souvent à elle… Je serais extrêmement heureux de la rencontrer », s'est-il confié à Pauline Delassus pour Paris Match.
Abandonné par cette jeune Somalienne de 15 ans immigrée en France, il a été recueilli par une pouponnière qui s'en est occupé jusqu'à ses sept mois. Son père, un Ethiopien de 25 ans, ne s'en est pas plus soucié que sa mère.
Olivier Rousteing a ensuite été adopté par Lilou, une opticienne de 23 ans dont les ovaires avaient été desséchés par un cancer. Son père adoptif, Bruno, était directeur du port autonome de Bordeaux. « Le directeur leur a dit : “Vous êtes sûrs que vous voulez un enfant noir ? Il y en a tellement de blancs”. Mais ils s’en fichaient ! », a fait savoir le créateur. C'est donc dans cette ville du département de la Gironde que le petit Olivier a grandi.
Très vite, il a appris qu'il avait été adopté, sans avoir des informations sur ses géniteurs. Mais il n'en a jamais vraiment souffert. « Je savais que mes parents, ceux qui m’éduquaient, ne m’avaient pas conçu, mais tant qu’ils m’aimaient ça m’était égal. Au début j’avais peur qu’ils me ramènent à la Ddass, alors je me tenais à carreau », a-t-il précisé.
A l’Ecole supérieure des arts et techniques de la mode, ESMOD, de Bordeaux où il a étudié, Olivier Rousteing ne s'est pas fait remarquer que par le caractère foncé de sa peau. Il y a été un bon élève. Ensuite, il a fait des études de droit durant quelques semaines, pour satisfaire les désirs de ses parents.
Un enfant terrible de la mode
Après un passage éclaire à l'ESMOD, Olivier a obtenu son premier contrat de styliste chez Roberto Cavalli, à Rome. Là, il s'est rapidement distingué par son talent. Alors qu'il n'y était allé que pour un stage, le jeune créateur français a vite décroché le poste de créateur pour les collections prêt-à-porter de la marque italienne. Il y a engrangé de l'expérience pendant cinq ans, suffisant pour devenir l'un des plus jeunes directeurs artistiques dans le monde de la mode en France.
Cette autre étape de son ascension fulgurante, il l'a franchie chez Balmain à Paris, où il a déposé ses ciseaux en 2009. Sous l'égide du directeur artistique d'alors Christophe Decarnin, il était chargé des collections prêt-à-porter pour femmes.
Le 26 avril 2011, Christophe Decarnin qui quittait la maison Balmain a cédé son fauteuil de directeur artistique à Olivier Rousteing. Celui-ci avait alors à peine 25 ans. Dans une interview accordée à Libération à l'approche du défilé Balmain printemps-été 2022 le 29 septembre 2021, le créateur a insisté sur son histoire d'amour avec la maison créée par Pierre Balmain. « Balmain et moi, c'est une histoire d'amour, mon premier amour, et ça le restera pour toujours, peu importent les décisions et les choix de vie du futur », a-t-il affirmé.
Quelques mois après, en octobre 2011, Olivier Rousteing a présenté sa première collection prêt-à-porter pour Balmain à Paris, au cours du défilé printemps-été 2012. On y a découvert un Balmain anticonformiste, différent de tout ce qu'on en savait jusque-là. Le jeune créateur s'est nettement distingué de son prédécesseur par son style. « Nos inspirations divergent. Il était plus rock, plus Bowie, plus années 1980 et pantalon alors que j'aime les robes courtes avec des références 2000 », a-t-il expliqué.
Depuis, il a doublé le chiffre d'affaire de la maison en lui créant une identité numérique très forte. Il a précisément permis à la marque de se développer en ligne, surtout sur les réseaux sociaux, où il partage ses nombreuses créations et photos en compagnie de très grandes célébrités. Grace à Olivier, Balmain est devenue la deuxième marque française à avoir plus d’un million de fans. « C'est un moyen de ne pas m'enfermer, a-t-il fait savoir Poster une photo de moi, chez moi, avec des amis, au bureau ou ailleurs dans le monde, c'est une manière d'exister ».
L'aura qui entoure Olivier Rousteing a créé une belle attraction autour de la marque dont il porte l'étendard. De nombreuses célébrités et mannequins de renom se font le bonheur de collaborer avec Balmain.
En 2017, Olivier a collaboré avec le danseur et chorégraphe Sébastien Berthaud dans un projet de conception des costumes du ballet Renaissance pour l'Opéra national de Paris. L'année d'après, c'est Beyoncé qui a signé un contrat avec la marque pour les costumes de scène de la chanteuse et de ses danseurs, durant la tournée On The Run II.
En 2021, Olivier Rousteing a célébré ses 10 ans à la tête de la maison Balmain à travers un défilé-spectacle à La Seine Musicale. C'était la seconde édition du Balmain Festival dont la première édition s'était tenue en 2019 au Jardin des plantes à Paris. On y a vu Naomi Campbell et Carla Bruni sur le podium, devant plusieurs milliers de personnes, pour présenter la collection printemps-été 2022 de la maison de couture française.
Le succès d'Olivier Rousteing dissimule pourtant les efforts titanesques qu'il fournit chaque jour pour maintenir Balmain parmi les plus grandes maisons de couture. « Ma famille ne comprend pas ce que je vis professionnellement. Ils assistent aux défilés mais c’est difficile pour eux de me voir fatigué, stressé. Je préfère qu’ils en restent éloignés, pour les protéger de la pression et pour pouvoir retrouver chez eux de la simplicité », a-t-il expliqué.
Cette année, Olivier Rousteing a été appelé par Jean Paul Gaultier sur son projet de la collection haute couture qu'il avait alors la charge de dessiner.
Sur les traces de ses parents
Hanter par le spectre de sa génitrice, Olivier Rousteing a voulu découvrir ses origines biologiques. Lorsqu'il a parlé de son désir de faire de cette quête un documentaire, il a reçu le soutien et les encouragements de ses parents et de sa maison de couture. C'est ainsi qu'il a commencé à la Ddass où il a introduit une demande pour rechercher son dossier. En 2017, il a appris que des documents y ont été récupérés.
Il s'est de nouveau précipité à la Ddass où il a été reçu par une assistante sociale. Celle-ci a dépouillé avec lui une enveloppe qui contenait les secrets de son passé, inscrits sur quelques feuilles de papier. Il a appris de cette enveloppe à secrets l'âge de celle qui l'a engendré, au moment où il est venu au monde. Olivier n'avait pas imaginé qu'elle était si jeune. Il apprend à la même occasion que sa mère biologique est Somalienne, arrivée en France en provenance de Djibouti quelques semaines avant d’accoucher, et que son père biologique, Ethiopien, avait 25 ans quand il est né.
De cette même enveloppe est sortie une feuille sur laquelle la jeune Somalienne avait consigné les raisons de son acte. « Pour continuer à aller à l’école », a pu lire le styliste. « Je m’attendais à ce que ce soit une femme, une mère, pas une enfant. Je pense qu’elle aussi a été une victime dans cette histoire. Ils n’étaient pas en couple a priori, je ne sais même pas si je suis le fruit d’un rapport consenti ou non », a-t-il regretté.
S'il n'a formulé aucun reproche et n'a éprouvé aucun regret vis-à-vis de sa génitrice dont il dit comprendre le geste, il aimerait cependant la rencontrer, pour la remercier de « son choix courageux qui a offert une enfance heureuse ». Sa détermination à la retrouver a grandi lorsque les agents du Conseil national d’accès aux origines personnelles lui ont assuré que sa génitrice vit toujours en France, dans le Sud-Ouest.
Olivier a cependant été déçu d'apprendre que pour l’instant elle n’avait pas essayé de le rechercher, ni même de prendre de ses nouvelles. « J’en veux à cette femme qui a maintenant 49 ans de ne pas se soucier de ce que je suis devenu… », a-t-il fait savoir. Ayant été informé de la possibilité d'envoyer une lettre à sa mère, Olivier en a rédigé une qu'il n'a cependant pas envoyée, par crainte de ne recevoir qu'un lourd silence en retour. Il venait d'être informé par le CNAOP de ce que 50 % des parents biologiques refusent d’entrer en contact.
Dans Libération, Olivier a dit qu'il a mis fin à toutes les recherches. « Je ne la cherche plus parce que si elle voulait me rencontrer, elle pourrait : ce documentaire a été médiatisé, je suis connu et il y a suffisamment de détails pour faire le lien. Mais je ne juge pas. J'ai atteint une certaine paix », a-t-il souligné.
Vie privée et fortune
Olivier Rousteing est homosexuel. S'il ne cache pas son orientation sexuelle, on ignore cependant s'il est en couple. Dans son entretien accordé à Libération, il a fait savoir qu'il n'avait plus été dans une relation depuis environ quinze ans. « Ça fait environ quinze ans que je ne suis pas dans une relation... Je suis vraiment un solitaire et j'aime la solitude », a-t-il précisé. Il dépense donc sa fortune d'environ 100 millions de dollars pour ses plaisirs personnels.
Source: Legit.ng