Marie Laforêt : quelle était la fortune de la chanteuse ?
Marie Laforêt est une chanteuse et actrice française qui a acquis sa notoriété entre les années 1960 et 1970. Décédée le 2 novembre 2019 à l'âge de 80 ans, elle a laissé 3 enfants issus de ses nombreux mariages. Ses enfants ont ainsi hérité une fortune dont nous vous parlons dans cet article.
Marie Laforêt est née le 5 octobre 1939 à Soulac-sur-Mer dans la Gironde. Après 80 années de vie intense, elle est décédée le 2 novembre 2019 à Genolier en Suisse. La chanteuse, compositrice et actrice française devenue Suisse par naturalisation était aussi connue pour avoir été mariée plusieurs fois.
Présentation sommaire de Marie Laforet
- Nom de naissance : Maïtena Douménach
- Pseudonyme : Marie Laforêt
- Genre : femme
- Date de naissance : 5 octobre 1939
- Âge à sa mort : 80 ans
- Signe du zodiaque : Balance
- Lieu de naissance : Soulac-sur-Mer, Gironde, Nouvelle-Aquitaine.
- Résidence à sa mort : Génève
- Nationalité : franco-suisse
- Ethnicité : caucasienne
- Sexualité : hétérosexuelle
- Mère : Marie Louise Saint Guily (1912-1993)
- Père : Jean Eugène Douménach
- Sœur : Alexandra Douménach
- État matrimonial à sa mort : divorcée
- Anciens maris et conjoints successifs : Jean-Gabriel Albicocco, Judas Azuelos, Alain Kahn-Sriber, Pierre Cornette de Saint-Cyr, Pierre Meyer, Éric de Lavandeyra,
- Enfants : Lisa Azuelos (56 ans), Jean-Mehdi Abraham Azuelos , Debora Kahn-Sriber ( 47 ans )
- École : lycée de filles Watteau, lycée Jean-de-La Fontaine
- Métiers : actrice, chanteuse, écrivaine, galeriste, artiste d'enregistrement
- Valeur nette à sa mort : 2 millions de dollars
- Facebook : Marie Laforêt
- Instagram : marielaforetofficiel
Une enfance marquée par la guerre
Marie Laforêt est née le 5 octobre 1939 à Soulac-sur-Mer dans la Gironde. Elle est née de Jean Eugène Douménach, polytechnicien, mathématicien et chercheur au CNRS et de Marie Louise Saint Guily. Son père a vécu entre 1909 et 1983 et sa mère, elle, est née en 1912 et morte en 1993.
Les grands-parents paternels de la chanteuse se sont installés à Sainte-Terre, près de Libourne, au début du XXe siècle. Ils y ont vécu dans une maison où Marie Laforêt passait ses vacances d'enfance.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les parents de la jeune Marie se sont réfugiés à Cahors avec leurs deux filles. Ils ont ensuite trouvé refuge dans la commune de leurs ancêtres, Lavelanet. Malheureusement, le père de l'adolescente a été fait prisonnier de guerre en Allemagne. C'est alors qu'avec sa sœur Alexandra et sa mère, Marie a connu une vie difficile.
A l'âge de trois ans, elle a notamment subi un viol répété, perpétré par un voisin. Elle s'est attachée à refouler le souvenir de cet épisode traumatisant durant toute sa vie. C'est en 1998 qu'elle a trouvé la force d'en parler.
En mai 1945, le père de Marie Laforêt a réussi à s'échapper à sa captivité. Avec sa famille, il s'est alors installé à Raismes. Il y a trouvé du travail dans une usine de constructions ferroviaires, la Société Franco-Belge dont il a d'ailleurs été dirigeant.
Après cette période trouble, Marie Laforêt a étudié au lycée de filles Watteau, jusqu'à la classe de cinquième avant le départ de sa famille à Paris où la jeune fille a poursuivi ses études au lycée Jean-de-La Fontaine.
C'est donc en France que la chanteuse s'est rapprochée de la religion catholique au point d'aspirer à une vie de religieuse. Elle a ensuite abandonné ce projet quand elle a été initiée au jeu dramatique. En ce moment, Marie a commencé a manifester un intérêt particulier pour le théâtre qui lui faisait beaucoup de bien.
Une carrière riche et éclectique
En 1959, Marie Laforêt a remporté le concours " Naissance d'une étoile ", organisé par Europe no 1. Elle a succédé sa sœur à la tête de ce concours scolaire. Cette réussite a été le point de départ de sa riche carrière qui a commencé avec un rôle dans le film Liberté de Louis Malle.
Remarquée par Raymond Rouleau, elle a facilement pu intégrer les cours de théâtre de ce dernier. Marie Laforêt a ensuite abandonné le projet de film de Louis Malle pour jouer dans Plein Soleil du metteur en scène René Clément. Elle y est apparue aux côtés des acteurs déjà connus à cette époque comme Alain Delon et Maurice Ronet.
Mariée au réalisateur Jean-Gabriel Albicocco, Marie Laforêt a endossé des rôles majeurs dans deux de ses films, notamment La Fille aux yeux d'or inspiré du roman d'Honoré de Balzac et Le Rat d'Amérique basé sur le roman de Jacques Lanzmann. Elle y a joué avec un autre chanteur-comédien, Charles Aznavour.
Dans la musique, c'est avec la bande son originale du film de Marcel Moussy, Saint-Tropez Blues, qu'elle s'est faite connaitre en 1960. Elle y est intervenue avec son ami d'enfance Jacques Higelin. Elle a ensuite enregistré son deuxième 45 tours qui est sorti en février 1963.
Dès lors, Marie Laforêt s'est positionnée comme une figure importante de la musique française notamment grâce au succès retentissant des titres comme Les Vendanges de l'amour, chanson écrite par Danyel Gérard et La Petenera au fort accent latino-américain.
Entre 1963 et 1970, André Popp a composé dix-huit chansons pour Marie Laforêt dont Mon amour, mon ami, Manchester et Liverpool et Dans le lit de Lola.
La chanteuse a ensuite enchainé les succès avec Frantz en duo avec Guy Béart, Viens sur la montagne et La Tendresse en 1964, Katy cruelle et La Bague au doigt en 1965, Marie-douceur, Marie-colère, adaptation de Paint It Black, Manchester et Liverpool et La Voix du silence, la version française de The Sound of Silence en 1966.
En 1967, la chanteuse a continué son ascension avec Ivan, Boris et moi, Mon amour, mon ami, puis Que calor la vida, de véritables succès populaires.
Filmographie indicative de Marie Laforêt
- 1960 : Plein Soleil de René Clément
- 1961 : Saint-Tropez Blues de Marcel Moussy
- 1961 : La Fille aux yeux d'or de Jean-Gabriel Albicocco
- 1961 : Les Amours célèbres, sketch Les comédiennes de Michel Boisrond
- 1962 : Los 4 Golpes (les 4 coups) de François Truffaut
- 1962 : Le Rat d'Amérique de Jean-Gabriel Albicocco
- 1962 : Leviathan de Léonard Keigel
- 1963 : Cherchez l'idole de Michel Boisrond
- 1963 : À cause, à cause d'une femme de Michel Deville
- 1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro
- 1965 : Cent briques et des tuiles de Pierre Grimblat
- 1965 : Des filles pour l'armée (Le Soldatesse) de Valerio Zurlini
- 1965 : Marie-Chantal contre Dr Kha de Claude Chabrol
- 1967 : Le Treizième Caprice de Roger Boussinot
- 1967 : Le Valet de carreau (Jack of Diamonds) de Don Taylor
- 1972 : Le Petit Poucet de Michel Boisrond
- 1979 : Flic ou voyou de Georges Lautner
- 1982 : Les Diplômés du dernier rang de Christian Gion
- 1982 : Que les gros salaires lèvent le doigt ! de Denys Granier-Deferre
- 1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil
- 1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner
- 1985 : Le Pactole de Jean-Pierre Mocky
- 1985 : Tangos, l'exil de Gardel de Fernando Solanas
- 1987 : Sale Destin de Sylvain Madigan
- 1987 : F°cking Fernand de Gérard Mordillat
- 1987 : Il est génial papy ! de Michel Drach
- 1989 : La Folle journée ou Le mariage de Figaro de Roger Coggio
- 1990 : L'Avare (L'avaro) de Tonino Cervi
- 1990 : Una fredda mattina di maggio, de Vittorio Sindoni
- 1990 : Présumé dangereux de Georges Lautner
- 1992 : Tutti gli uomini di Sara de Gianpolo Tescari
- 1995 : Ainsi soient-elles de Patrick et Liza Alessandrin
- 1995 : Dis-moi oui d'Alexandre Arcady : Mme Villiers
- 1996 : Tykho Moon d'Enki Bilal
- 1997 : Héroïnes de Gérard Krawczyk
- 1997 : C'est la tangente que je préfère de Charlotte Silvera
- 2000 : Jeux pour mourir de Bruno Romy
- 2008 : Les Bureaux de Dieu de Claire Simon
Vie privée sulfureuse
Marie Laforêt a eu une vie privée très mouvementée. Elle a été en couple avec plusieurs célébrités. En 1961, elle est devenue la femme du réalisateur Jean-Gabriel Albicocco dont elle s'est séparée plus tard.
En 1965, elle s'est mise en couple avec Judas Azuelos, homme d'affaires d'origine juive marocaine. De leur relation sont nés deux enfants, Lisa Azuelos née en 1965, réalisatrice des films LOL et Dalida, et Jean Mehdi Abraham Azuelos né en 1967. Cette autre union s'est terminée en 1967.
Quatre années plus tard, Marie Laforêt a épousé Alain Kahn-Sriber, un homme d'affaires et collectionneur d'art dont elle a eu un troisième enfant, Ève Marie Deborah née en 1974.
Au début des années 1970, la chanteuse a également eu une relation avec Pierre Cornette de Saint-Cyr, commissaire-priseur, écrivain et collectionneur d'art. Ce dernier l'a initiée au marché de l'art à la fin des années 1970.
En 1980, elle a consenti à devenir l'épouse de Pierre Meyer à Genève. Son histoire avec ce chirurgien s'est également terminée prématurément. Le 7 septembre 1990, c'est avec l'agent de change Éric de Lavandeyra qu'elle est allée à la mairie. Leur idylle s'est achevée quatre ans plus tard.
Après s'être séparée de son dernier mari, Marie Laforêt l'a accusé d'avoir mis à ses trousses " une organisation criminelle disposant d'un budget d'environ deux cent cinquante fois supérieur à celui de la France ". Elle l'a fait savoir lors de l'émission télévisée Tout le monde en parle du 9 février 2002.
Mort et fortune de Marie Laforêt
Marie Laforêt est morte le 2 novembre 2019, à Genolier en Suisse. Elle a été arrachée à la vie par un cancer des os généralisé. Ses obsèques se sont déroulées à Paris, à l'église Saint-Eustache, le 7 novembre de la même année. La chanteuse a été inhumée dans l'intimité familiale au cimetière du Père-Lachaise.
Même après sa mort, l'artiste à continué de chanter. Elle avait entrepris un chantier de réédition de ses chansons dans le secret absolu. Pour ce projet, elle a requis les services de Yohann Masson, un jeune homme d’une trentaine d’années.
Lancée en 2014, l’aventure s’est achevée plusieurs mois après la mort de l’artiste. Un coffret contenant 18 CD regroupant l’intégralité de ses œuvres a ainsi été publié par Universal. On pouvait y redécouvrir 377 titres de la chanteuse. Le coffret était également accompagné d’un livret de 18 pages.
La question de la fortune de Marie Laforêt s'est avérée très délicate en raison de sa double nationalité.
Compte tenu de sa nationalité suisse et française, cette question s'adossait donc sur le droit de ces deux pays. Dans le cas où le tribunal suisse s'était saisi de l'affaire, c'est un éventuel conjoint survivant qui aurait eu droit à une moitié du patrimoine légué, tandis que les enfants se seraient réparti le reste à parts égales comme l'indique la Chambre des notaires de Genève, sauf en cas de dispositions testamentaires contraires.
En revanche, si c'est le droit français qui s'était appliqué, les descendants de la défunte auraient eu la priorité, sous réserve évidemment d’un testament indiquant le contraire. Un éventuel conjoint survivant aurait également pu prétendre à la succession comme l'a indiqué Capital.
Source: Legit.ng