Le business des influenceuses à Dubaï, entre bling bling et politique

Dans l'escalade du différend qui l'oppose au rappeur Booba, l'influenceuse Magali Berdah a déposé une plainte contre Twitter pour complicité de cyberharcèlement. Le conflit qui a ainsi éclaté entre la patronne de Shauna Events et le boss du label 92i a suscité un grand débat sur la question du business des influenceuses. Que font les influenceuses à Dubaï ? Qui sont ces influenceuses de Dubaï ? Pourquoi les instagrameurs vont à Dubaï ?

Elle s'appellent Nisha, Nilofar, Nina, Vardaz, Ruby Nikara et encore Amna. Leur dénominateur commun : elles sont des influenceuses connues pour leurs activités à Dubaï. Si elles déclarent être femmes d'affaires ou égéries de grandes marques, la fenêtre qu'elles ouvrent sur ce puissant émirat du Moyen-Orient participe d'une vaste campagne politique visant à y attirer de plus en plus d'investisseurs et de touristes. Business, politique, scandales, nous vous proposons un regard sur ces influenceuses arrosées de l'argent du pétrole.

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Comment les influenceuses ont-elles fait leurs lits à Dubaï ?

Au milieu des années 2010, l'essor des réseaux sociaux a entrainé la naissance d'un marché de l'influence qui a rapidement évolué au point d'atteindre environ 15 milliards de dollars en 2020. Aucune partie du globe n'a échappé à cette tendance. Les Emirats Arabes Unis et singulièrement Dubaï sont d'ailleurs devenus un terreau très attractive pour les influenceurs web dont la majorité est constituée de jeunes dames pour cette partie du Moyen-Orient.

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On a ainsi assisté à l'ascension des influenceuses comme Nabilla Vergara, Caroline Receveur, Nisha, Nilofar, Nina, Vardaz, Ruby Nikara ou Jazz Correia, qui se sont enrichies de façon spectaculaire en se mettant en scène sur les réseaux sociaux pour leurs communautés respectives constituées de plusieurs millions d'abonnées.

Plusieurs de ces influenceuses animent même leurs propres émissions de télé-réalité qu'elles tournent à Dubaï, où elles trouvent un environnement favorable au développement de leurs affaires. En effet, la capitale de l'émirat offre à ces entrepreneurs du web, comme à tous les hommes d'affaires qui souhaitent s'y installer, des facilités de divers ordres notamment l'exonération d'impôts sur le revenu et les sociétés.

Les influenceuses à Dubaï, bling bling ou politique de séduction ?

Palaces, soleil, grands magasins et marques de luxe, certaines influenceuses ont toujours les mots et les images qu'il faut pour présenter Dubaï au reste du monde sous son plus beau jour. Avec elles, la ville la plus peuplée des Émirats arabes unis est devenue une marque et le Dubaï dream a pris tout son sens.

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Si ces nouvelles jet-setteuses semblent y trouver leur compte, Dubaï tire également profit de cette collaboration. La capitale de l'émirat de Dubaï apparait dans les vidéos de ces ambassadrices d'un autre genre comme un eldorado pour une jeune génération qui cherche à assouvir ses désirs de luxe et de bling bling.

Officiellement, la collaboration entre certaines influenceuses et Dubaï n'est pas assumée comme formelle. On peut cependant constater que la ville la plus présente sur Instagram attirent de plus en plus de touristes et d'investisseurs. Les ressources pétrolières n'étant pas inépuisables, les autorités dubaïotes misent davantage sur le tourisme pour poursuivre sa croissance économique. Pour ce faire, elles peuvent compter sur les influenceurs.

Scatophilie et zoophilie, le visage caché du business des influenceuses à Dubaï ?

L'univers des influenceuses a pris un coup de déjections en 2022. Des vidéos de femmes transformées en toilettes portables ont envahi la toile et on y a vite reconnu des influenceuses. C'est ainsi que l'affaire qu'on a rapidement appelée Dubaï porta-potty a éclaté. Sur les vidéos qui ont circulé, on a reconnu de nombreuses influenceuses, de différentes nationalités, qui se seraient ainsi livrées à des pratiques de scatophilie, avalant des selles d'hommes en apparence très nantis.

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Le samedi 7 mai 2022, le blogueur Aqababe a fait une sortie sur son compte Instagram pour donner les nom des influenceuses et d'escortes françaises qui se seraient enrichies grâce à cette pratique. Dans la liste qu'il a publiée, on a retrouvé les noms d’Alix Desmoineaux de Marseille, d'Astrid Nelsia, d'Aurélie Preston, et d'Eva Queen entre autres. Aqababe a soutenu ses révélations par des échanges vocales captées sur Snapchat, qu'il tenait pour preuve.

Dans ces notes vocales, on pouvait entendre un homme racontant ses prétendues rencontres avec ces influenceuses françaises. Certaines influenceuses comme la star de téléréalité Milla Jasmine ont démenti avec fermeté ces allégations. D'autres, par contre, ont exprimé leurs regrets au sujet de cette affaire. Certaines influenceuses ont même sombré dans la dépression.

Ça a été le cas de Mona Kizz dont la supposée tentative de meurtre a abondamment été relayée sur le net. Une autre influenceuse a avoué qu'elle avait perdu l'estime d'elle et le respect de sa personne à la suite de la troublante expérience qu'elle a vécue à Dubaï.

Source: Legit.ng