Salaire de Gilles Bouleau : combien gagne le présentateur de TF1 ?
Gilles Bouleau est le présentateur du 20 heures de TF1 depuis une décennie. Son rôle et son prestige dans la première chaine de télévision privée de France font de lui l'un des journaliste les mieux payés de son pays. Combien gagne le présentateur de TF1 ? Nous avons fouillé.
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Gilles Bouleau a le vent en poupe depuis qu'il a pris les rênes du 20 heures de TF1. Il a même souvent été désigné le meilleur présentateur de JT par les téléspectateurs. Autant qu'auprès du public, le journaliste a la cote auprès de ses supérieurs. Ceux-ci n'hésitent d'ailleurs pas à multiplier les chiffres sur le chèque quand il faut le payer. Gilles Bouleau a l'un des plus gros salaires de journaliste en France.
A combien s'élève le salaire de Gilles Bouleau ?
Gilles Bouleau est la preuve que l'on peut être journaliste et bien vivre de son travail. Et c'est peu de le dire. Il est donc un modèle pour les jeunes journalistes que l'on essaie de convaincre, à grand renfort de statistiques, que le métier ne nourrit plus son homme.
Employé de TF1 depuis plusieurs décennies, il tire le plus gros de ses revenus de la télé. L'un des hommes de média français les mieux payés gagnerait en moyenne 40 000 € net de salaire par mois, soit plus de 1 900 € de rémunération par jour, plus de 277 € de salaire à l'heure et près de 5 € de revenu par minute.
Faute d'informations complémentaires, on ne saurait préciser si les primes et les autres avantages sont pris en compte dans le calcul de ce salaire, encore moins pourquoi il est si bien payé. Très peu de journalistes et animateurs de l'univers médiatique en France peuvent se targuer de porter un cheque avec un tel montant. La majorité des hommes et femmes de média ne touchent même pas la moitié de cette rémunération.
Cela pourrait se justifier par l’importance du journal de 20 heures dont Gilles Bouleau tient les commandes, mais surtout par ses qualités exceptionnelles d'intervieweur. Grace au talent et la polyvalence de Gilles Bouleau, certains ne voient aucun inconvénient à ce que son salaire soit de 45 000 € par mois, comme l'ont annoncé certaines sources.
En comparaison, Le magazine Télé 2 semaines a publié une enquête qui indiquait que le salaire de David Pujadas et Laurent Delahousse serait d'environ 15.000 euros. On a également appris de Garance toucherait 7 000 euros mensuels tandis que Nikos Aliagas empocherait 54 000 euros mensuels. Évelyne Dhéliat, elle, toucherait 10.000 euros par mois.
De nombreuses personnes ont crié au scandale au sujet du salaire de Gilles Bouleau, trouvant injuste le fait de ne pas payer aussi bien les personnes exerçant certains métiers jugés « plus utiles ». Ceux-là regrettent également que certains collègues du journaliste cumulant autant d’années d’expérience ne jouissent pas du même traitement salarial. Mais on peut dire que Gilles Bouleau mérite bien son salaire, au regard de sa trajectoire et du rôle important qui est le sien au sein de TF1.
Gilles Bouleau a-t-il d'autres sources de revenus
Gilles Bouleau n'aurait aucune autre activité en dehors de la télévision. Aucune information sur une éventuelle activité parallèle n'est disponible pour le public. Il reste par ailleurs très discret sur la question. Si le journaliste passionné de course à pied a couru sur les marathons de Paris, de Berlin et du Mont-Blanc et qu'il participe à huit courses en moyenne par an, il n'a en revanche mené aucune action humanitaire connue, ni investissement particulier.
Si la fortune personnelle de Gilles Bouleau n'a jamais fait l'objet d’une quelconque enquête, c'est que le journaliste mène une vie modeste. On ne lui connait en effet aucune gigantesque propriété ni voitures de luxe. Par ailleurs, il n'est impliqué dans aucune affaire avec le fisc. Gilles Bouleau payerait régulièrement ses impôts. Au cours d’une interview accordée à Canal + en 2018, il a précisé à quel point il est respectueux de cet aspect de la vie de la République.
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L'impressionnant parcours de Gilles Bouleau
Si le 20 heures de TF1 bat des records d'audience depuis plusieurs années, c'est garce à son présentateur vedette. En 2012, alors que Laurence Ferrari ne faisait plus du charme et que la courbe des audiences était au plus bas, la direction de la chaine n'a pas hésité à retenir son joker, qui était sur le point de retourner aux États-Unis où il avait travaillé comme correspondant à Washington, pour lui confier la vitrine de la chaîne.
Ce fut donc un « virage à 180 degrés avec cette tête de pasteur taillée à la serpe, avec un millimètre de cheveux poivre et sel sur le sommet du crâne qu'un sourire vient à peine distraire à la 28e minute du journal », comme en a parlé Le Journal Du Dimanche. TF1 se remettait ainsi dans le match de l'Audimat contre France 2. Le combat était plutot rude et acharné entre Bouleau et Pujadas, deux présentateurs aux caractères bien opposés, l'un grand et ascète, et l'autre petit et nerveux.
La balance a pourtant pesé en faveur du nouveau visage de JT d'alors. Bouleau s'est vite imposé à la tête du 20 heures de TF1 grâce à son expérience anglo-saxonne. Avant de retourner en France où il s'est installé par la force des choses avec sa femme et ses deux enfants, le journaliste a été le correspondant de la chaine à Londres et à Washington. Il y a passé dix années. En Angleterre, il s'est reprogrammé au moule du multiculturalisme et à l'humour si typique de l'autodérision.
Aux États-Unis, il a été séduit par l'espace mutant d'une information en continu dont on ne sait quand elle commence ni quand elle finit. Il a raconté que dans son bureau il n'arrêtait pas d'écouter NBC qui émettait en continu. Il regardait les journaux du soir en se demandant « comment ils avaient fait pour arrêter ce train fou ». « Avec quels moyens intellectuels, quelle expertise, quels chroniqueurs, quels reportages avaient-ils réussi à donner du récit à ce flux infini ? », se demandait-il quand il travaillait pour LCI et TF1. Il pensait que les deux pôles devaient cohabiter.
« Ce n'était pas le même exercice de rentrer dans la subtilité d'un récit sur la vie politique américaine que de commenter en direct une victoire au basket. Pourtant, je me suis aperçu que l'un nourrissait l'autre », a-t-il ajouté. Il a appris qu'un journaliste « est une personne qui transmet une information avec sa sensibilité et une honnêteté intellectuelle à l'égard de lui-même». « Ce n'est pas si compliqué sauf si l'on est dans un esprit de système.
Il faut raconter un récit en donnant des clés aux téléspectateurs avec des moyens de syntaxe intelligibles, comme un prof d'histoire qui explique la guerre de Cent Ans ou le débarquement des Alliés », a-t-il précisé. Pour comprendre la passion de Gilles Bouleau pour l'information, il faut remonter à son adolescence. Il n'avait que 17 ans quand il collectionnait déjà les ouvrages sur l'Union soviétique. Jeune étudiant à Sciences-Po qu'il était, sa fascination vis-à-vis des dictatures était sans borne. Il cherchait à comprendre comment des systèmes totalitaires parvenaient à broyer des libertés individuelles.
Le jeune étudiant de Sciences-Po se distinguait également par sa coupe frisée aux allures afro, par laquelle on le reconnaissait à Colombes, bastion communiste à l'époque, ancienne ville industrielle des pneus Kleber, dans un quartier pavillonnaire encadré de jardins ouvriers, où se trouvait le stade mythique des JO de 1924 dans lequel Gilles a été initié à la course, alors qu'il était encore au primaire.
Aujourd'hui encore, il ne se lasse pas de courir. Il se vide d'un peu de sueur dans ses équipements de course cinq fois par semaine. « Au-delà, cela ne sert à rien, c'est même dangereux. », a-t-il précisé.
En septembre 1988, Gilles Bouleau était alors fraichement embauché chez TF1 quand il a été envoyé au Cap-d'Agde pour couvrir la fête des jeunesses du FN. C'était sa toute première expérience de reporter. Il était en compagnie de grands journalistes.
Les dates clés de la carrière de Gilles Bouleau
- Depuis 2012 : JT de 20h de TF1 (en semaine)
- 2005 - 2011 : Correspondant permanent à Washington
- 2001 - 2005 : Correspondant permanent à Londres
- 1996 - 1999 :La matinale de LCI
- 1994 : Devient grand reporter et chef adjoint du service Arts et Spectacles
- 1986 : Entre à la Rédaction de TF1
Source: Legit.ng
