Delphine Bachmann : biographie, âge, famille et profession de la présidente du PDC
En mars 2021, celle que le journal L'illettré a appelée "la tornade du bout du lac" a suscité beaucoup d'intérêt à l'occasion de la campagne électorale pour le Conseil d'Etat genevois dont l'épilogue s'est tenu le 28 mars dernier. Si c'est Fabienne Fischer des Verts qui a finalement été élue conseillère d’Etat devant son prédécesseur démissionnaire Pierre Maudet, Delphine Bachmann qui est arrivée en troisième position a néanmoins eu le mérite d'avoir créé la surprise et apporté une animation particulière à la campagne. Qui est donc Delphine Bachmann ? Depuis quand Delphinie Bachmann est-elle la présidente du PDC Genève ? Quelle est la profession de Delphine Bachmann ? Quel lien existe-t-il entre Delphine Bachmann et Guy Fontanet ? Nous vous disons tout sur Delphine Bachmann dans cet article.
Source: UGC
Personne n'aurait imaginé que l'infirmière qu'était Delphine Bachmann deviendrait l'une des personnalités les plus influente de la Suisse. A à peine 33 ans, elle a pourtant réussi à s'imposer comme la présidente du Parti Démocrate-Chrétien Genève. La tribune de Genève l'a présentée comme "la candidate qui détonne" lors des dernières consultations pour la course au Conseil d'Etat, mettant en exergue sa "trajectoire fulgurante".
Présentation sommaire de Delphine Bachmann
- Nom de naissance : Delphine Bachmann
- Genre : femme
- Date de naissance : 2 novembre 1988
- Âge : 33 ans
- Lieu de naissance : Genève, Suisse
- Résidence actuelle: Genève
- Nationalité : suisse
- Ethnicité : blanche
- Religion : chrétienne
- Sexualité : hétérosexuelle
- État matrimonial : mariée
- Enfants : 2
- Formations : Bachelor en Soins Infirmiers et Master en Administration des affaires
- Métier : Infirmière, Directrice administrative – Centre du sein à la Clinique des Grangettes et Députée au Grand Conseil
- Site officiel : delphinebachmann.ch
- LinkedIn : Delphine Bachmann
- Twitter : Delphine Bachmann
Une infirmière dévouée
Delphine Bachmann est devenue infirmière en 2011, après 4 ans d’études et un bachelor HES. Elle rêvait alors de travailler aux soins intensifs et aux urgences. Sa profession la comblait tant elle est attachée à l'humain.
La jeune Genevoise a fait ses premiers pas de professionnelle de la santé dans un service de médecine interne à l’hôpital public. Ses premières nuits de garde l'ont marquée et l'ont convaincue de ce qu'elle avait fait le bon choix comme elle l'a confié à Heidi.news.
" Je garde un souvenir limpide de mes premières nuits, seule durant un mois dans un service, avec 20 patients à charge. Le ballet nocturne incessant, rythmé par celui qui souffre de démence et se promène dans le couloir, celui qui peine à respirer et angoisse, celle qui n’arrive pas à dormir, et les habituels traitements et contrôles, ne me laissait que peu de répit. "
Elle n'avait que 21 ans et elle prenait du plaisir à se mettre au service de l'autre, en dépit du " stress d’oublier, de se tromper ". A cet âge, elle a vite pris conscience du poids des responsabilités du milieu hospitalier. " On soigne, mais une erreur de jugement peut être fatale et personne ne vous pardonnera. Combien de fois n’ai-je pas refait ma journée dans ma tête. Si la blouse blanche se range en fin de service, elle reste, invisible, sur le dos des soignants, meilleurs pour prendre soin des autres que d’eux-mêmes ", a-t-elle ajouté.
Delphine Bachmann a également réalisé, au fil de la pratique de son métier, que la Suisse croule sous le poids d'un déficit de diplômés formés pour les hôpitaux, et que son pays est grandement dépendant des pays étrangers que la Confédération suisse vide "parfois sans scrupule d’infirmières qualifiées ".
Un engagement pour des " soins infirmiers forts "
C'est au regard de son expérience dans les couloirs de la Clinique des Grangettes que Delphine Bachmann s'est engagée plus tard pour le renforcement des effectifs des agents de santé pours des " soins infirmiers forts " dans les centres hospitaliers de la Suisse.
La Suisse doit devenir auto-suffisante et les politiques ont trop longtemps ignoré cette catégorie de professionnelles qui a décidé de sortir du silence, à juste titre. Les infirmières ont, durant la crise et depuis des années, donné sans compter, silencieuses, ordonnées, solidaires, enchaînant les horaires. La difficulté étant une norme. Notre système de santé doit pouvoir compter sur les infirmières et éviter les départs prématurés. L’équilibre entre vie familiale, vie professionnelle et vie sociale doit fonctionner dans un domaine encore très féminin.
Le 13 novembre 2021, la présidente du PDC a signé une tribune dans Heidi.News pour défendre " la reconnaissance et l’autonomie " des infirmières en prélude aux toutes premières consultation de l'histoire de la Suisse au sujet du statut des infirmiers.
" La reconnaissance, parce que les infirmières ne sont plus des « bonnes sœurs » à la recherche d’une vocation, mais des professionnelles hautement spécialisées, qui sont confrontées à des prises en charge complexes nécessitant une actualisation permanente de leurs compétences. L’autonomie, parce qu’elle va de pair avec les compétences.", a écrit Delphine Bachmann.
Source: UGC
Une femme politique engagée
" Continuer à améliorer l’égalité hommes-femmes et la mise en place d’une vraie politique familiale, encourager les mesures permettant de concilier vie professionnelle et familiale (télétravail, aménagement des horaires etc.), gratuité des primes maladies pour les enfants et rabais pour les jeunes de 18 à 25 ans ". C'est en ces mots que Delphine Bachmann a décliné son projet de société alors qu'elle était candidate au Conseil National.
Le 23 novembre 2017, la présidente du PDC est devenue députée titulaire du Grand Conseil. Elle était déjà députée suppléante depuis 2015. Membre active du parti démocrate-chrétien depuis 2011, Delphine Bachmann a également été candidate à deux reprises au Conseil national, en 2015 sur la liste des JDC, et en 2019 sur la liste principale.
Le 8 juillet 2020, la députée a été élue par acclamation par les délégués démocrates-chrétiens genevois à la présidence du parti cantonal. Elle a ainsi succédé à Vincent Maitre à la tête de son parti.
Quelques jours plus tôt, le 12 juin 2020, elle a déclaré que son " PDC idéal, c’est tout simplement un parti qui représente nos membres et relaie leurs préoccupations. La présidence, c’est la voix de cette base qui s’engage sans relâche pour répondre aux attentes de la population. "
Plus tard, la députée a été désignée candidate pour le compte de son parti pour la course au Conseil d'Etat de mars 2021. Sa désignation est survenue après que son parti qui avait soutenu le candidat PLR Cyril Aellen s'est décidé à se lancer dans la course.
" C’est le moment que je garderai comme celui où j’ai été le plus émue dans cette campagne éclair: celui de décider. J’avais une boule à la gorge, j’ai versé une petite larme et me suis demandé dans quoi je me lançais ", s'est-elle remémorée. " Pendant les débats, j’ai laissé parler la base, je n’ai pas souhaité orienter la position et on me répétait : " Si quelqu’un doit y aller, c’est toi ", a-t-elle ajouté.
Dès lors, le parti s'est déployé dans l'ensemble du canton de Genève pour mener sa campagne. En quarante-huit heures, 65 000 flyers ont été imprimés et les sections communales ont été mises à contribution. Bien que la première semaine de campagne a été " violente ", Delphine Bachmann n'a pas lâché car elle cumulait " les critères ".
Elle a su braver les oppositions de ses détracteurs qui lui demandaient de " retourner s’occuper de ses gosses " ou lui reprochaient son " inexpérience " et son " ambition ".
Pendant dix jours, elle a fait le tour du canton à vélo pour aller à la rencontre des électeurs. Elle a demandé l'aide des membres de sa famille pour glisser des flyers dans toutes les boîtes aux lettres. Elle a pris part de façon frénétique à des débats, a organisé des séances de photos de campagne et a multiplié des actions à en perdre son sommeil.
Delphine Bachmann est infirmière, directrice administrative du Centre de traitement contre le cancer du sein de la Clinique des Grangettes et députée PDC au Grand Conseil genevois. Elle est aussi femme et mère de deux enfants. On la savait par ailleurs très proche de Guy Fontanet, un cadre du Parti Démocrate-Chrétien mort le 5 août 2014. Elle en est une petite-fille.
Source: Legit.ng
