Biographie de Maria Mettral : vie privée, spectacles, famille

Biographie de Maria Mettral : vie privée, spectacles, famille

En juillet 2021, Maria Mettral a accordé une interview à Louise-Marie dans le cadre de l'émission Interview Cosmique pour la radio numérique Vostok. On y a appris entre autres qu'elle montera sur scène en 2022 avec son mari pour la représentation d'une pièce de théâtre peignant le quotidien d'un vieux couple lassé de la routine. Celle qui présente la météo à la Télévision Suisse-Romande depuis plus de 30 ans n'est donc pas prête de prendre sa retraite. Chanteuse et comédienne, Maria Mettral est une icone en Suisse. Nous vous dressons le parcours d'elle dans cet article.

Biographie de Maria Mettral: vie privée, spectacles, famille
Maria Mettral pour à la Une du magazine Elle en 2018. Photo: Loic Oswald
Source: UGC

Maria Mettral est une actrice de théâtre, chanteuse et présentatrice de télévision suisse née le 1er décembre 1959. Elle est une des présentatrices de la météo à la Télévision suisse romande. On la connait également pour avoir interprété la mère de famille dans la série Bigoudi et avoir présenté l'émission Georgette et ses potes en 2007.

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Présentation sommaire de Maria Mettral

  • Nom de naissance : Maria Giulietti
  • Genre : femme
  • Date de naissance : 1er décembre 1959
  • Âge : 62 ans
  • Signe du zodiaque : Sagittaire
  • Lieu de naissance : Genève, Suisse
  • Nationalité : suisse
  • Origine : italienne
  • Ethnicité : caucasienne
  • Sexualité: hétérosexuelle
  • Couleur des cheveux : brun-châtain
  • Couleur des yeux : maronne
  • Mère : Elisabetta Giulietti (née en 1934)
  • Père : Antonio Giulietti (1932-2003)
  • État matrimonial : mariée
  • Mari : Christian Gregori
  • École : Ecole supérieure d'art dramatique de Genève (1980-1982)
  • Métier : comédienne, chanteuse, présentatrice télé
  • Facebook : Maria Mettral

Une enfance heureuse

Maria Mettral est née Maria Giulietti. Son patronyme, Giulietti, a été attribué à son arrière-grand-père par ceux qui l'avaient recueilli alors qu'il avait été abandonné, nourrisson. "Mon nom de jeune fille est Giulietti. C’est le nom donné à mon arrière-grand-père, abandonné quand il était bébé.", a-t-elle précisé au magazine generations-plus.ch.

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Elle est issue d'une famille italienne, de la région des Pouilles. Si elle n'a pas connu ses grands-parents paternels tous partis avant sa venue au monde, elle a eu le bonheur d'apprendre auprès de ses grands-parents maternels. "De mon grand-père maternel, j’ai le souvenir d’un homme très doux, gentil. Ma grand-mère était plus dure. Je les voyais assez peu, lorsque nous allions en Italie, " a-t-elle fait savoir.

Son père, Antonio Giulietti, était un tailleur arrivé en Suisse en 1954. Il y a été accueilli par un couple suisse qui l'a aidé à se faire une place à Genève. Son amour pour la Suisse a pansé ses blessures nées de son arrachement à l'Italie.

En 1958, le jeune Antonio Giulietti, alors âgé de 26 ans, est rentré à Putignano, dans l'objectif d'y prendre une épouse. C'est ainsi qu'il est retourné en Suisse avec Elisabetta Giulietti quelques temps après.

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Ensemble, les parents de Maria Mettral ont eu deux enfants: l'actrice née en décembre 1959 et son frère, venu au monde quatre ans plus tard, en 1963. Maria et son frère ont connu une enfance heureuse encadrés par un père de principes, "drôle" et "merveilleux ". Leur mère, elle, était très protectrice.

" Papa était merveilleux, mais il avait des principes. C’était un homme d’honneur: il fallait être clair et avoir une rectitude. Maman était le prototype de la mère poule, douce et protectrice. Ils ont beaucoup souffert de l’émigration, même s’ils ne se sont jamais plaints ", a-t-elle glissé pour présenter ses parents.

Le père de la jeune Maria Giulietti a exigé d'elle qu'elle fasse ses études si elle voulait faire du théâtre. On peut dire qu'elle ne l'a pas déçu. Autant qu'il veillait à sa famille, Antonio Guilietti était le principal soutien de Maria Mettral. Elle a donc naturellement souffert de sa disparition survenue en 2003.

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La douleur de la séparation

Le père de Maria Mettral est décédé subitement en mai 2003. Gros fumeur entre 15 et 60 ans, il était âgé de 71 ans lorsqu'il a été ainsi emporté par un cancer des poumons dont il avait énormément souffert. Après trois semaines d’intubation et un jour de rémission, il s'est éteint en tenant la main de sa fille.

"En me prenant la main, il m’a confié : «J’avais tant de choses à faire. Mais ne t’inquiète pas. On arrivera toujours à se parler…", a-t-elle confié à L'illettré. La disparition de son père a créé un grand vide dans le cœur de Maria Mettral. Il lui a fallu dix années pour "apaiser la colère et le chagrin de l’avoir perdu."

La peine de la présentatrice a été grande d'autant plus qu'elle trouvait que son père " était en pleine forme ". Depuis qu'il a quitté le monde des vivants, Maria Mettral dit penser à lui tous les jours et sentir souvent sa présence. Elle a d'ailleurs la conviction que son père décédé s'est déjà manifesté à elle plusieurs fois.

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Quant à savoir s’il s’est manifesté, comme promis, je réponds oui, sans hésiter. La première fois, c’était à l’été 2013, en Italie. Nous étions avec Christian, mon mari, et nos enfants sur la plage du Capitolo, où nous allions, adolescents, en vacances en famille. Je me suis baignée en milieu d’après-midi. Avant, j’ai pris soin de retirer la grosse bague en argent que je porte à la main droite. Je l’ai bien cachée afin de ne pas la perdre dans le sable ou de risquer de me la faire voler, et je suis allée nager. Plus tard, au parking, avant de repartir, je me dis: «Zut, ma bague !» Je fouille dans mon sac, je le renverse, je défais mes affaires, mais ne trouve rien. Je sens l’angoisse monter. Christian me lance, fataliste: « Tu l’as perdue !» Je lui demande de m’attendre et je rebrousse chemin. Il m’est impossible d’accepter la perte de cet objet. Je repère l’endroit et, tout en marchant, je me mets à pleurer et j’invoque mon père: «Papa, s’il te plaît, il faut que je trouve cette bague ! Aide-moi !» La phrase à peine terminée, je la vois briller devant moi. C’est comme si on l’avait déposée là, sur ce rocher où nous nous étions installés. Je me suis dit, intérieurement: « Merci papa !»

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Parcours professionnel de Maria Mettral

En 1979, Maria Mettral s'est inscrite à l'École supérieure d’art dramatique de Genève. Elle y a étudié le théâtre jusqu'en 1982. Elle n'a pas attendu la fin de sa formation pour se lancer dans sa carrière professionnelle. En 1981, elle a commencé à se produire sur la scène du Théâtre de Carouge, à Genève. La comédienne a ainsi fait ses premiers pas dans Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, sous la direction de Georges Wod.

La même année, elle a intégré la troupe de L’Opéra de Quat’Sous de Bertold Brecht, mise en scène par Armen Godel. Elle a également joué dans La Vie Parisienne d’Offenbach et La Cruche cassée de Kleist, mises en scène par André Steiger.

A partir de 1983, Maria Mettral a enchainé les représentations sur de nombreuses scènes romandes. Elle a notamment parcouru le Théâtre de Carouge, le Théâtre de l’Orangerie, le Festival de la Cité à Lausanne, le Théâtre Am Stram Gram, Le Petit Théâtre de Lausanne, le Théâtre de Vidy, le Théâtre du Grütli, le Théâtre de Saint-Gervais, le Théâtre Alchimic, le Théâtre Pitoeff et le Kzin à Genève entre autres.

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Au rang des œuvres dans lesquelles elle a donné de la voix il y a Il ne faut jurer de rien de Musset, Le chapeau de mon oncle, Le Misanthrope de Molière, Mort accidentelle d’un anarchiste et L’Avare de Molière.

Plus tard, elle a endossé les premiers rôles au théâtre. On l'a notamment vue dans le rôle de Rosine, l'un des personnages principaux du Barbier de Séville de Musset. Elle a prêté ses traits au personnage Nina dans La Mouette de Tchekhov, elle a joué Ascagne dans Le dépit amoureux de Molière, elle a été Toinette dans Le malade imaginaire de Molière, et, tout récemment, elle a incarné le personnage Tekla dans Créanciers de Strindberg.

Son arrivée à la télévision

En 1996, la TRS devenue RTS plus tard a permis à Maria Mettral de faire ses premiers pas au cinéma en jouant le rôle de Claire dans la sitcom Bigoudi. Elle y est restée jusqu'en 1998. La série a connu un succès phénoménal.

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En 2000, c'est dans la sitcom La Chronique que l'actrice est revenue sur le petit écran. Cette autre aventure s'est achevée en 2001. Maria Mettral s'est également illustrée dans des longs-métrages comme 15 rue des Bains de Nicolas Wadimoff, sorti en 2000. Il y a incarné Marie Lorenzi, le personnage principal.

En 2001, elle a remis le couvert pour le film Kadogo du même réalisateur. Dans ce film, elle a porté la tenue de l’inspectrice, aux côtés de Jean-Philippe Ecoffey.

En 2003, Maria Mettral est devenue la récitante de tous les personnages dans La Médée de Benda. Elle y a travaillé sous la direction de Michael Hoffstetter, à l’Orchestre de Chambre de Genève. En 2005 Rob Beker a fait appel à elle pour la création et la mise en scène aux Docks à Lausanne de Caveman.

Depuis plus d'une vingtaine d'années, Maria Mettral prête régulièrement sa voix pour la publicité, les doublages de films et des documentaires.

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Maria Mettral et ma musique

Maria s'est toujours senti l'âme d'une chanteuse. Elle a commencé à pousser la chansonnette très tôt. Elle s'est produite dans plusieurs spectacles comme les revues de Pierre Naftule, dont elle a fait partie.

Elle a également chanté dans des opérettes d’Offenbach. De fil en aiguille, elle s'est ainsi construit un univers musical qui s'est agrandi au gré de ses nombreuses rencontres. En 2013, elle a sorti Malgré les apparences, son premier disque nourri aux rencontres qu'elle a faites notamment avec Daniel Vaillant, le duo Aliose, et le réalisateur Vincent Prezioso.

Ceux-ci ont permis à la chanteuse de proposer au public cet opus de douze titres.

Source: Legit.ng